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La Juventus se prépare à plusieurs passations de pouvoir en vue de la saison prochaine. La retraite de Pavel Nedved tout d’abord, force ses dirigeants à dégoter son successeur. De Diego en passant par David Silva, la liste est longue (en savoir plus). Mais une autre légende du club, pas encore à la retraite, devra bientôt être remplacée. Il s’agit d’Alessandro Del Piero. Si l’attaquant italien a retrouvé une seconde jeunesse cette saison, en témoignent ses 7 buts en 18 rencontres de Serie A, il ne pourra pas éternellement distribuer le jeu de la Juve et inscrire ses magnifiques coups francs.

Par chance, la Vieille Dame possède déjà en son sein le digne héritier de Del Piero avec le jeune Sebastian Giovinco. À 22 ans, le petit meneur de jeu (1m64, 59 kg) fait fantasmer toute la Botte. Vainqueur du Tournoi de Toulon en mai 2008 avec les espoirs italiens et élu meilleur joueur, Giovinco, dont le surnom "la fourmi atomique" rappelle étrangement celui de Lionel Messi, porte sur lui les espoirs de la nation, mais surtout ceux de la Juventus.

Présent depuis tout jeune au club, où il a fréquenté toutes les équipes depuis l’âge de 14 ans, il est lancé avec l’équipe professionnelle par Didier Deschamps, lorsque la Vieille Dame évolue en Serie B. L’année suivante, il est envoyé s’aguerrir à Empoli, une formation qui lutte pour le maintien. Si elle finit par descendre en seconde division, la formation toscane permet à la fourmi atomique de jouer régulièrement (35 apparitions, 6 buts). Revenu à Turin cette saison, Giovinco est utilisé avec parcimonie par Claudio Ranieri et commence à s’impatienter. Ainsi, de nombreux clubs (FC Séville, West Ham, Atletico Madrid) sont venus aux renseignements en janvier dernier, espérant récupérer le joueur en prêt. L’été précédent, Arsenal avait également tenté de le recruter. Sans succès.

Car, malgré son manque de temps de jeu, Giovinco est un vrai juventino. Et compte bien profiter de la présence de Del Piero pour jouer à ses côtés plutôt que de lui succéder. « Je veux quand même souligner qu’Alessandro et moi pouvons évoluer ensemble. Nous parlons la même langue du foot tous les deux », a-t-il confié au site de la FIFA. S’il se fiche de savoir s’il est « l’héritier désigné de Del Piero », l’international espoir veut prendre des responsabilités au sein de la Vieille Dame. Un avenir radieux lui est en tout cas promis. Et la Juventus peut se frotter les mains. Sans débourser le moindre euro, elle dispose déjà de son futur leader offensif, qui, malgré sa petite taille, a tout pour devenir un géant du football mondial.

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