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Il connait bien la Ligue 1 pour avoir évolué au FC Nantes lors de la saison noire des Canaris en 2006/2007. Alioum Saidou (30 ans) est aujourd’hui un joueur de la petite équipe turque de Kayserispor qui sera opposée ce soir au Paris Saint-Germain. Inconnue du grand public, la formation du Bosphore attend de pied ferme des Franciliens qui effectuent leur retour en coupe UEFA après un an d’absence. Pour FootMercato, l’ancien Nantais nous présente son équipe.

FootMercato : C’est la première fois que votre équipe atteint ce stade de la compétition ?

Alioum Saidou : Le club a déjà joué l’Intertoto, mais après c’est vrai que c’est la première fois

FM : Comment vous et vos coéquipiers avez réagi après avoir tiré le PSG ?

AS : On en a parlé avec nos dirigeants. Pour nous, c’est la meilleure équipe qu’on pouvait tirer. Par rapport à des équipes comme Séville... On les connait bien. À part moi et Salomon (Olembé, NDLR), on a des joueurs internationaux qui ont déjà joué en Europe. C’est pour ça qu’on a nos chances.

FM : Pourtant, vous ne partez pas vraiment favoris...

AS : L’avantage qu’on a c’est qu’on peut voir le PSG évoluer à chaque fois. Par exemple, on a suivi le match contre Nantes. Alors qu’eux ne peuvent pas nous voir jouer tout le temps. Mais bon, connaissant la Ligue 1 je sais que défensivement ça va être costaud. Donc on va essayer de jouer par des contre-attaques parce qu’on n’arrive pas vraiment à produire du jeu. Ce sera un match compliqué pour nous même si Paris est une équipe en reconstruction. Ce match aller sera déterminant. On joue chez nous donc on est quand même un peu favori.

FM : L’ambiance des stades turcs n’est plus à démontrer, promettez-vous l’enfer aux Parisiens ?

AS : (rires). Non ici nos supporters sont raisonnables. On n’est pas un club connu comme Galatasaray. Ce n’est pas autant la folie chez nous.

FM : Présentez-nous un peu votre équipe

AS : Vous savez c’est facile de nous voir, il suffit d’avoir internet. En gros on est une équipe avec des joueurs connus, des internationaux qui ont fait leurs preuves dans des équipes africaines ou européennes.

FM : Un petit pronostic pour ce match aller ?

AS : Je dirais 1-0 pour nous.

FM : Pour finir, revenons sur votre passage à Nantes, pourquoi être parti ?

AS : C’est dommage. Pour moi ça a été un échec, mais je n’ai pas accepté de rester parce que je ne voulais pas jouer en deuxième division. J’avais beaucoup d’opportunités. Et puis j’ai quasiment fait toute ma carrière en Turquie donc j’ai voulu revenir. J’ai eu raison, la preuve c’est que j’ai remporté la coupe de Turquie l’an passé (face à Gençlerbirliği, NDLR).

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