19 Août 2007 : L1, souviens-toi de Laurent Robert ! L'OM à l'affût ?
L’Olympique de Marseille mettra probablement à l’essai, dès cette semaine, le milieu offensif gauche de Levante, Laurent Robert. Lui qui été promis à devenir l’une des étoiles du foot européen était en quête d’un club d’adoption, dans l’objectif d’avoir un entraînement des plus professionnels. Cela ne veut pas dire qu’il signera pour le club phocéen, une hypothèse qui n’est cependant pas à écarter.
A maintenant 32 ans, Laurent Robert entend finir sa carrière la tête haute.
Le Réunionnais, qui fait partie des rares survivants de la race des "purs gauchers", est à première vue passé à côté d’une carrière plus que prometteuse. Produit de la formation montpelliéraine, et couvé par des figures du football comme Di Nallo ou Ouattara, c’est au Paris Saint Germain qu’il explose littéralement, juste avant l’euro 2000.
Ce qui lui vaut d’être appelé pour la première fois en équipe de France A, pour une rencontre face à l’Irlande du Nord, le 8 août 1999. Roger Lemerre, alors successeur d’Aimé Jacquet, lui fera tout de même confiance à 9 reprises, sans pour autant l’appeler pour les compétitions majeures.
Le Juninho de l’époque
C’était l’époque ou les coups francs de Laurent faisaient autant trembler que ceux de Juninho. Milieu offensif gauche doté d’une excellente vision du jeu, celui qui était lors de ses jeunes années le protégé de Louis Nicollin, l’emblématique président montpelliérain, est lancé dans le grand bain de la ligue des Champions lors de la saison 2000-2001.
Métronome de la jeune garde parisienne, avec les Dalmat, Anelka et autre Luccin, il se montre aux yeux de l’Europe en inscrivant trois buts en C1. Suffisant pour attiser les convoitises des grosses écuries du continent. Ce sont finalement les magpies de Newcastle qui enlèvent l’un des hommes forts du Parc des Princes. Outre-Manche, Laurent Robert s’impose rapidement comme une valeur montante de la Premier League, sous la baguette du coach Bobby Robson.
Malgré les débuts tonitruants du frenchie (plus de 60 matchs en deux saisons et 12 buts au compteur), les relations avec Robson tendent à se dégrader considérablement. Laurent Robert use et abuse de son franc-parler en pointant du doigt les choix tactiques de son propre entraîneur.
« Si notre saison est pour l’instant un échec, c’est parce que les joueurs n’évoluent pas à leurs vraies places », déclare l’enfant de Saint-Benoît aux micros des journalistes anglais. Suffisant pour qu’on lui réduise son salaire mensuel de moitié. Une amende certes ponctuelle mais que Laurent digèrera aussi mal qu’un mauvais pudding.
Un tourbillon de galères
Au fil des mois, le torchon brûle entre Newcastle et Laurent Robert. Un autre frenchie, qui n’est autre que le défenseur Olivier Bernard, est en même temps mis sur la touche. Le club cher à Alan Shearer ne semble pas avoir la même politique qu’Arsenal concernant les joueurs tricolores.
En 2005, Laurent Robert fait ses valises pour un prêt chez le Portsmouth new-look de l’actuel coach lyonnais... Alain Perrin. Un coup d’épée dans l’eau puisque Laurent se mettra de lui même à l’écart du groupe, pestant contre son rôle de joker occasionnel.
Au mercato hivernal 2005-2006, il prend une décision qui l’éloignera un peu plus des bleus, en signant pour le grand club portugais du Benfica Lisbonne, dans un championnat ou peu de français sont allés s’essayer.
Il dispute tout de même, dès son arrivée, le huitième de finale de la Ligue des Champions face aux Reds de Liverpool.
Blessé, il s’éloigne alors peu à peu des pelouses lisboètes. Au terme de sa première saison portugaise, son compteur matchs reste bloqué à 13. Il prend alors la direction du loft tricolore de Levante, ou évolue des olympiens déchus comme Déhu et Luyindula, ou d’anciens auxerrois comme Kapo ou Berson. Handicapé par des blessures récurrentes, il ne parvient pas à tenir le cap plus d’une moitié de saison. A la fin de l’exercice 2006-2007, il se pose à Saint-Raphaël pour s’entraîner de manière intensive avec le coach sportif de renom Tiburce Darou, qui a notamment remis sur pied un certain Robert Pirès.
« J’avoue avoir eu d’immenses joies, mais j’ai aussi beaucoup pleuré" », déclarait Laurent Robert à RFO, en évoquant son parcours.
En fin de carrière, il a toujours les crocs. Se faire violence, il y a été habitué depuis tout jeune, en quittant son île natale et sa famille avec l’espoir de faire du football son métier. Ne serait-ce que pour cela, la L1 pourrait être une porte de sortie des plus dignes pour Laurent Robert.
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