26 Février 2009 : La déferlante russe secoue l'Europe occidentale

En 2008, l’Europe a appris à découvrir le football russe. Le Zenit Saint-Pétersbourg, vainqueur de la Coupe de l’UEFA, et la sélection, demi-finaliste brillante du Championnat d’Europe des Nations, ont exposé aux yeux de tous les progrès de la nation russe en matière de football.

Dès lors, les plus grands clubs européens on décidé de miser sur les joueurs issus de Premier Liga à l’image de Roman Pavlyuchenko (27 ans) à Tottenham, Jô (21 ans) à Manchester City (puis Everton), Andreï Arshavin (27 ans) à Arsenal. Aujourd’hui encore, nombreux sont les cadors des grands championnats européens à lorgner sur les pensionnaires du CSKA Moscou Vagner Love (24 ans), Yuri Zhirkov (25 ans) et Alan Dzagoev (18 ans) ou encore Pavel Pogrebniak (Zenit Saint-Pétersbourg).

Et si l’Europe occidentale ouvre peu à peu les yeux sur ce formidable vivier, la réciproque vaut également. Les clubs russes, soutenus par de puissants investisseurs, n’hésitent plus à venir se renforcer dans les meilleurs championnats européens. Le Zenit a notamment ouvert la voie avec les arrivées de Szabolcs Huszti (25 ans, ex-Hanovre), Nicolas Lombaerts (23 ans, ex-La Gantoise) et Sébastien Puygrenier (27 ans, ex-Nancy parti depuis à Bolton).

Rubin Kazan, champion de Russie en titre, souhaite d’ailleurs s’inspirer de cette politique de recrutement pour réussir une belle campagne européenne en Ligue des Champions la saison prochaine. Il est actuellement en pleine négociations pour obtenir le transfert de César Navas (23 ans, Bétis Séville) et rêve par ailleurs d’attirer l’international sud-africain Steven Pienaar (26 ans, Everton), l’international espoirs français Charles Itandje (26 ans, Liverpool) ou encore de nombreuses valeurs sûres du championnat belge.

Dans le sillage de sa sélection, le football russe s’impose peu à peu comme une nouvelle place forte du football européen. Un exemple dont les clubs français souvent bien frileux devraient peut-être s’inspirer pour retrouver leur rang sur la scène continentale. Bien que les pétrodollars, ça aide beaucoup...