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À la veille du match de championnat opposant Nancy au Paris Saint-Germain pour le compte de la 30ème journée de la Ligue 1, Carlo Ancelotti s’est présenté en conférence de presse. Et alors que la lutte pour le sacre bat son plein, le coach transalpin réfute l’hypothèse d’une peur qui aurait gagné les joueurs à l’heure d’entrer dans la course au titre : « Je pense que ce sera une bataille jusqu’à la fin de la saison. Le titre se jouera sur le dernier match, Lille non plus n’est pas très loin. Je pense que nous ne sommes pas une équipe parfaite, mais nous sommes une bonne équipe. Ce sera important demain à Nancy, ils ont battu Lyon et Montpellier chez eux, ce sera donc difficile. Mais nous sommes confiants quant au fait de retrouver la victoire. Je ne pense pas que nous ayons peur de gagner le titre. Je pense que les joueurs sont excités, mais ils ont la pression. Après 18 ans sans gagner de titre, pouvoir gagner c’est excitant. Il ne faut pas avoir peur, il faut avoir de la motivation pour être apte à gagner ».

La motivation, voilà ce qui semble d’ailleurs parfois manquer à Javier Pastore, lui qui erre souvent telle une âme en peine sur le terrain, comme lors de la précédente journée et une prestation indigente contre Bordeaux : « Pastore n’est pas indispensable, comme tous les autres joueurs. Il se peut qu’il commence sur le banc dans certains matches, ça vaut pour tous les joueurs. C’est un jeune, c’est sa première année en France, il faut avoir confiance en lui. Il a beaucoup de qualités, je veux l’aider à s’améliorer. Je pense qu’il va jouer demain. C’est un bon garçon, il est motivé pour progresser. Il n’a pas la grinta de Gattuso ou Matuidi, mais ce sont ses caractéristiques. Il doit toucher plus souvent le ballon. Motta ? Il n’y a pas de joueurs indispensables dans le monde, à part Messi peut-être. Il est important dans l’équipe, il s’est vite adapté à ses coéquipiers ».

Une adaptation express, malgré des changements de système de jeu récurrents. Alors, quel schéma conviendrait le mieux aux pensionnaires du Parc des Princes ? « On peut jouer dans deux systèmes différents, nous avons essayé différents systèmes sans problème. Je pense que, pour les joueurs, c’est plus naturel de jouer en 4-2-3-1. Mais pour avoir le contrôle de certains matches, le sapin de Noël est mieux. Les joueurs sont des professionnels, je ne peux pas contrôler ce qu’ils font hors du centre d’entraînement, je ne l’ai jamais fait et je ne le ferai jamais. Ils travaillent à l’entraînement, qu’il y ait des disputes à l’entraînement ça arrive comme entre Gameiro et Sissoko. Mentalement, physiquement, je suis content de l’équipe. Mais on doit s’améliorer, je n’en suis content qu’à 50% ». Une bonne marge de progression en vue donc !

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