2 Novembre 2009 : La phrase du jour de... Manu Amoros

Depuis deux saisons, Marseille n’y arrive que très moyennement au Vélodrome. Ce qui était, jadis un antre difficile à prendre d’assaut, semble aujourd’hui paralyser les joueurs olympiens. D’ailleurs, l’an dernier, les hommes d’Érik Gerets avaient perdu le championnat sur leur terrain. Face à Toulouse samedi (1-1), l’OM a de nouveau marqué le pas et n’est pas parvenu à battre une équipe de Toulouse pourtant réduite à dix.

Manu Amoros, solide défenseur de Marseille de 1990 à 1994, pense avoir son idée pour expliquer l’absence de crainte des visiteurs au Vélodrome : « À mon époque, les visiteurs avaient peur de prendre une casquette », se souvient Amoros dans les colonnes du Parisien. « À la sortie du tunnel, on sentait leur inquiétude. En gagnant beaucoup de matchs à domicile, on avait créé une atmosphère totalement différente. Sur le terrain, on mettait beaucoup de pression dès les premiers contacts. L’objectif de l’équipe adverse était surtout de ne pas prendre un but rapidement ».