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Après deux contre-performances face au Milan AC (2-3, 3e journée de Ligue des Champions) et contre le Sporting Gijon (0-0, 8e journée de Liga), le Real Madrid avait l’occasion de se rassurer en rendant visite à Alcorcon, modeste pensionnaire de Segunda Division B (1,2 M€ de budget), dans le cadre des seizièmes de finale aller de Coupe du Roi.

Pourtant, au lieu de se relancer, les Madrilènes ont sombré dans le ridicule en s’inclinant très lourdement sur la pelouse du Stade Santo Domingo (4-0). Une déroute des plus surprenantes tant le onze aligné par Manuel Pellegrini avait belle allure avec notamment Guti, Alvaro Arbeloa, Mahamadou Diarra, Raul ou encore Esteban Granero présents au coup d’envoi. D’ailleurs, la presse sportive ibérique est sanglante avec les Merengues. Pour As, c’est une « honte » et l’ère Galactique II « commence à ressembler étrangement au fiasco de la précédente ». Marca a quant à lui trouvé un coupable parfait, l’entraîneur Manuel Pellegrini, « Pellegrini, va-t’en vite ! », après que le technicien chilien ait conduit son équipe à une défaite « honteusement historique ».

Les médias pro-catalans s’en donnent eux à cœur joie. Sport se réjouit de ce résultat « ridicule et historique », quand Mundo Deportivo se laisse aller à un simple « Humiliés ! » par le modeste Alcorcon qui a « détruit le millionnaire et tout puissant projet madridiste ». Les publications généralistes saluent le petit Poucet. Selon El Pais, il « a bien joué et a profité d’une soirée misérable du Real », alors qu’El Mundo ose parler de « sinistre total et de ridicule historique ». La mauvaise série se poursuit donc pour le Real Madrid. La pression va s’intensifier sur les épaules des hommes de Florentino Pérez. Les jours de Manuel Pellegrini sont comptés. Saura-t-il inverser la tendance ? Réponse dans les prochaines semaines.

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