22 Février 2012 : LdC : la presse italienne craint-elle l'OM ?

Sur le papier, une affiche entre l’Olympique de Marseille et l’Inter Milan est alléchante, mais peu verraient le club phocéen sortir vainqueur de ce duel en deux manches. Oui mais voilà, les Nerazzurri sont à la peine en championnat (7es en Serie A) et restent sur quatre défaites lors de leurs cinq derniers matches. De quoi rendre le camp français plus optimiste. Alors que le site officiel olympien encourage les siens à « jouer pour ne rien regretter », la presse hexagonale croit à l’exploit.

Pour L’Équipe, les champions de France 2010 ont « une chance à saisir » et « Le droit de rêver, vraiment ». De son côté, La Provence affiche sa confiance avec un « OM-Inter : même pas peur », tandis que Le Parisien se montre plus offensif avec « l’OM veut mettre l’Inter à terre ». Si toute la France croit donc aux chances marseillaises, qu’en est-il de l’autre côté des Alpes ? L’OM est-il pris comme une menace sérieuse ?

Si aucun Olympien n’est spécialement mis en valeur, les médias transalpins restent focalisés sur l’effectif nerazzurro. En clair, l’Inter jouera sa peau ce soir. « Défi plein de frissons ce soir à Marseille », titre Il Corriere dello Sport, « L’Inter risque tout », ajoute la Gazzetta dello Sport. Mais si le déplacement au Vélodrome est abordé avec méfiance, les journaux locaux préfèrent insister sur le cas Ranieri. « Face à Marseille, Ranieri joue son avenir », annonce la Gazzetta, alors que Tuttosport souligne l’assurance démesurée du coach milanais : « Ranieri joue sa peau ce soir, mais vient à Marseille arrogant. »

En gros, l’avenir du technicien italien ne dépendra que de la prestation de ses hommes et visiblement, si ces derniers s’exécutent, l’OM ne pèsera pas lourd. Le titre du Corriere della Sera : « L’Inter peut le faire s’il y met du cœur » en est d’ailleurs la parfaite illustration, d’autant que le journal qualifie Marseille « d’équipe plus physique que technique » et que le camp français « a l’illusion d’affronter un adversaire blessé . » Aux Marseillais de prouver qu’ils peuvent rééditer l’exploit de 2004.