3 Novembre 2009 : LdC : le danger qui plane sur les grands d'Europe

À quelques heures du coup d’envoi de la quatrième journée de la phase de poules de Ligue des Champions, certains ténors de la scène européenne jouent déjà très gros. Candidats déclarés à la victoire finale, ces équipes n’ont pas le droit de se rater sous peine de voir les huitièmes de finale s’éloigner irrémédiablement. Si pour une fois la majorité des clubs français n’est pas concernée (à part pour l’Olympique de Marseille), la précédente journée a bouleversé la donne en voyant plusieurs gros chuter face à des équipes plus modestes. Ce qui a dû plaire au président de l’UEFA, Michel Platini, qui a joué un grand rôle dans l’introduction de petites formations dans cette cour des grands.

Footmercato vous propose donc de faire un tour d’horizon des huit groupes de la compétition afin de voir les principaux enjeux qui vont se disputer aujourd’hui et demain.



 Groupe A : promis à la troisième place derrière la Juventus et le Bayern Munich, les Girondins de Bordeaux ont pourtant l’occasion ce soir de mettre un terme aux rêves de qualifications du Bayern. Certes, il leur faudra s’imposer à l’Allianz Arena afin de reléguer les Bavarois à six points, mais ces derniers n’affichent pas vraiment une grande confiance. Louis Van Gaal a d’ailleurs affirmé « qu’il signerait tout de suite pour un score de 1-0 ». À noter également que l’entraîneur batave a anticipé le retour à la compétition d’Arjen Robben afin de donner un coup de fouet à son secteur offensif qui n’a pas été brillant en Gironde. De son côté, la Juve devra assurer au Maccabi Haifa pour ne pas prendre le risque de se retrouver troisième du groupe en cas de contre-performance en Israël conjugué à une victoire du Bayern. La Vieille Dame jouerait alors son avenir en LdC à Bordeaux.

 Groupe C : c’est ce soir ou jamais pour Marseille. Confrontés à Zurich, les Olympiens se doivent de l’emporter afin de se relancer dans la course aux huitièmes. Victorieux en Suisse, les Marseillais sont largement favoris pour ce match retour et comptent sur la défaite du Milan AC ou du Real Madrid pour espérer revenir à égalité (6 points) avec l’un des favoris du groupe avant d’aller défier les Rossoneri à San Siro.

 Groupe D : dans cette poule, Chelsea (9 pts) et Porto (6 pts) filent vers les huitièmes. La rencontre de ce soir entre Colchoneros et Blues au Stade Sanchez Pizjuan promet toutefois d’être spectaculaire. Étrillés à Londres (0-4), les Madrilènes sont dans l’obligation de se reprendre, même si les cinq points de retard sur le deuxième, Porto, semblent être impossibles à remonter.

 Groupe E : à l’instar des Bordelais, l’Olympique Lyonnais aura demain l’occasion lui aussi de réduire à néant les rêves européens d’un géant de la scène européenne. Après avoir réussi l’exploit d’aller battre Liverpool (3e du groupe avec 3 pts de retard sur la Fiorentina et 6 sur l’OL) à Anfield (2-1), les Gones auront une première balle de match demain à Gerland. Les quatre victoires consécutives des Reds en France démontrent que les Anglais voyagent bien en Hexagone. Sauf que Rafa Benitez devra composer sans Steven Gerrard, auteur de trois buts lors des deux derniers succès red en France.

 Groupe F : la surprenante défaite du Barça à domicile face au Rubin Kazan oblige les Catalans d’aller s’imposer en Russie. Une tâche pas vraiment aisée d’autant que la rudesse du climat ne va pas vraiment favoriser le jeu. Sans compter sur des champions de Russie gonflés à bloc. Et que dire de l’Inter Milan ? Dernier du groupe (3 pts) avec 1 point de retard sur les trois autres équipes, le club lombard est condamné à l’exploit sous peine de se retrouver, dans le pire des scénarii, avec 4 points de retard (en cas de défaite face au Dynamo Kiev et d’une victoire de Kazan ou du Barça) et un match décisif à jouer au Camp Nou.

 Groupe G : dans cette poule, Séville et les Roumains d’Unirea Urziceni ont l’occasion de composter quasiment définitivement leur ticket pour la suite de la compétition. Brillants vainqueurs de Stuttgart (3-1) et des Glasgow Rangers (4-1), ces deux équipes reçoivent leur adversaire en cruel manque de confiance.