1 Octobre 2009 : LdC : pourquoi l'OM peut encore y croire

« J’aime ce groupe ». Que Jean-Claude Dassier se rassure, ce groupe l’aime aussi. En encaissant deux défaites lors des deux premières rencontres de Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille a gâché tous ses jokers dans la course à la qualification. Certes, un coup d’oeil sur les adversaires proposés démontre que l’OM n’a pas forcément à rougir. Et pourtant, si le club phocéen se retrouve dernier de la poule C, il le doit surtout à lui-même.

La victoire du FC Zurich sur la pelouse du Milan AC remet en perspective la performance marseillaise il y a deux semaines face au club italien. Oui, les Rossoneri étaient prenables, mais l’OM avait été trop tendre pour les cueillir. Au Vélodrome, les hommes de Didier Deschamps ont été sanctionnés de deux sautes de concentrations qui ont amené les buts. Des détails qui ont fait la différence face à une équipe si expérimentée que le Milan AC. Rebelote hier soir face au Real Madrid. L’OM n’a jamais été ridicule dans la rencontre et s’est appuyé durant 45 minutes sur un bloc très regroupé pour anéantir avec succès les attaques madrilènes. Puis tout s’est effondré suite à une erreur de concentration de Diawara, avant que l’arbitre vienne ajouter son grain de sel en accordant un penalty très généreux.

Sur ces deux rencontres, l’OM peut toutefois s’en prendre à lui seul. Il aurait dû battre le Milan et ramener pourquoi pas un point de Bernabeu. Mais dans son malheur, le club olympien peut trouver quelques réconforts. La victoire du FC Zurich à San Siro, outre le fait de souligner la dramatique faiblesse du club italien, a relancé le suspense dans ce groupe. Si Marseille gagnait ses deux rencontres face à la formation suisse, et que le Real Madrid disposait dans le même temps du Milan AC, il prendrait seul la deuxième place du groupe avant d’aborder à son tour le déplacement sur la pelouse des Rossoneri. Alors, oui, Marseille peut se mordre les doigts et pleurer sur cette nouvelle défaite, mais les espoirs de qualification sont loin d’être enterrés. La leçon administrée par le Milan n’a pas été retenue face au Real. Espérons pour le club de la Canebière qu’elle sera apprise par coeur pour les quatre rencontres suivantes.