23 Février 2012 : Le Bayern Munich au bord de la crise de nerfs

La sérénité est rarement le maître mot du Bayern Munich dès lors qu’il n’occupe pas la tête de la Bundesliga. Jusqu’à la trêve, le club bavarois dominait assez aisément le championnat allemand, mais le retour en force du Borussia Dortmund et la surprise Monchengladbach ont fait vaciller son statut. Résultat, depuis la reprise, n’a gagné que 2 matches sur 5 en Bundesliga et a perdu son statut de leader, reculant même à la 3e place.

De plus, comme souvent en Bavière, les patrons du club ont la dent dure envers leurs joueurs et n’hésitent pas à critiquer leur comportement. Il y a quelques jours, Franz Beckenbauer tançait publiquement Arjen Robben, le jugeant trop égoïste. Dans ces cas-là, la Ligue des Champions peut apparaître comme une bouffée d’oxygène. En héritant du FC Bâle, le Bayern pensait avoir fait une bonne affaire, mais hier soir, les Suisses ont créé la surprise en l’emportant sur leur terrain (1-0). Peu inspiré offensivement, le Bayern n’a pas concrétisé ses quelques occasions et s’est laissé emporter par les vagues suisses.

Comme si cela ne suffisait pas, un début de polémique est né suite au remplacement de Franck Ribéry, qui n’a pas serré la main de son entraîneur. Alors que ces choses-là arrivent régulièrement et ne sont pas forcément relevées par la presse, les journalistes allemands présents hier soir n’ont pas hésité à interroger l’entraîneur Jupp Heynckes et le président Uli Hoeness sur le sujet, provoquant la colère de ce dernier. Une nouvelle preuve que le moindre petit accroc peut déclencher l’agacement d’Uli Hoeness. Sur son compte Twitter, Ribéry a aidé à désamorcer le problème. « Avant que tout le monde le demande, je n’ai pas eu de dispute avec Heynckes J’étais juste mécontent de notre style de jeu », a-t-il écrit. Alors que Leverkusen et Schalke 04 se profilent en championnat, le Bayern va vite devoir retrouver un peu de tranquillité s’il ne veut pas saboter le travail effectué en première partie de saison.