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Pour beaucoup, France 98 demeure un souvenir joyeux fait de réussites et d’euphorie. Pourtant, le bilan en terme de structures s’avère plus nuancé. En effet, dix années après la compétition, différents acteurs de la vie politique et sportive regrettent l’opportunité ratée que représentait l’organisation de cet évènement pour construire de grands stades comme le firent l’Allemagne et le Japon. En vue d’une hypothétique candidature de la France pour l’accueil de l’Euro 2016, Philippe Séguin a remis un rapport au Premier ministre dans lequel il exprime l’impératif effort que le football français doit faire au niveau de la construction de stades modernes.

Lors de la réception de ce rapport, François Fillon s’est exprimé dans les colonnes du Figaro et a apporté tout son soutien aux divers projets de grands stades qui commencent à fleurir en Ligue 1. « Faute des stades capables de pouvoir générer une activité économique récurrente, les clubs de football ne peuvent développer et diversifier leurs ressources financières et prennent du retard sur leurs concurrents européens. Si nous voulons que le football progresse au niveau international et que les joueurs français restent, il faut des stades modernes » déclare le chef de gouvernement qui explique vouloir, également, confier cette mission aux entrepreneurs privés plutôt qu’au secteur public. Une aubaine pour Jean-Michel Aulas dont le projet de grand stade semble connaître de nombreuses difficultés.

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