16 Octobre 2009 : Le feuilleton Robinho tourne au cas de conscience pour Man City

Les plus grands transferts s’accompagnent souvent des histoires les plus rocambolesques. On se souvient notamment du bout de papier sur lequel Florentino Perez avait griffonné un mot à l’attention de Zidane, lui demandant s’il désirait rejoindre le Real Madrid. Aujourd’hui, c’est au tour de Robinho et du FC Barcelone de jouer leur partition dans cette période peu propice aux grands transferts. Il est rare de voir un joueur de classe mondiale être pris dans la spirale d’un départ au mois d’octobre. Pourtant, c’est bien le cas et on a largement dépassé le stade de la rumeur.

Oui, Robinho veut rejoindre le Barça, il le clame désormais sans aucune retenue. Oui, le club catalan se réjouirait de l’accueillir pour donner à son effectif des allures d’armada. Mais non, Manchester City n’est pas prêt à le céder. C’est ce qu’affirme une source proche de la direction du club dans le Manchester Evening News. « Robinho reste partie intégrante de notre équipe », déclare-t-il. « La moindre rumeur de prêt ou de transfert est totalement sans fondement. Nous n’avons eu aucun contact en provenance de Barcelone et nous n’encouragerons cela en aucun cas ».

Manchester City a vu tellement de clubs lui rire au nez lorsqu’il venait aux renseignements, qu’on le voit mal aujourd’hui dire amen à la moindre proposition venant d’un cador européen. Les Citizens ont bien appris leur leçon et ne font pas dans la demi-mesure en réclamant des joueurs tels que Puyol, Touré, Abidal ou Henry plus une somme d’argent pour lâcher leur international brésilien. Mais, selon le quotidien espagnol Sport, la fermeté des dirigeants mancuniens ne serait qu’une façade. L’entraîneur et le directeur sportif de City ont semble-t-il compris que Robinho ne pourra pas développer son meilleur football en Premier League, et surtout, ils ont réussi à obtenir de très bons résultats sans lui. Ils ne seraient donc pas réfractaires à un départ de leur attaquant, acheté 40 M€ au Real Madrid durant l’été 2008. Reste que le cheikh mansour, propriétaire du club, ne voit pas les choses de la même manière. Mais le pressing barcelonais, accompagné des arguments du staff citizen, pourrait faire basculer cette dernière barrière.