27 Septembre 2008 : Le football français victime de Jérôme Rothen

Voila la dernière lubie à la mode chez les footballeurs : les autobiographies. Si le livre le plus attendu de la semaine dernière était sans conteste celui de Zinédine Zidane, le roman de Jérôme Rothen risque de faire parler de lui. Si ce matin FootMercato vous a fait part de l’animosité de l’ancien monégasque envers Zizou justement, d’autres ex partenaires du milieu offensif du PSG en ont également pris pour leur grade.

Joueurs ou dirigeants, tous sont passés sous la moulinette de l’international tricolore. De William Gallas a Vahid Halilohdzic, en passant par Guy Lacombe, personne n’a été épargné. Ces derniers ne se sont d’ailleurs pas fait prier pour rétorquer aux provocations du titulaire parisien, essayant à leur tour de ternir quelque peu sa réputation.



Des réactions en pagaille

Ses deux anciens entraîneurs au PSG, dans les colonnes du Parisien, se sont ainsi lâchés et ont livré quelques perles sur le caractère du principal accusateur. « Ce qui m’a le plus choqué, c’est de voir Jérôme faire la fête alors qu’on venait juste de se prendre une branlée contre Tel Aviv et qu’un supporter était mort », témoigne Guy Lacombe. Son homologue bosniaque a quant à lui évoqué le sans-gêne de son ancien protégé. « J’ai l’impression qu’il parle beaucoup. Il a toujours trop parlé. C’est incroyable quand même qu’il ose raconter des choses fausses. C’est dégueulasse ».

Jugée incompétente par Jérôme Rothen, la doublette de techniciens ne s’est pas laissée marcher dessus. Pour autant, la réaction de son ami William Gallas, traité de cancre dans le livre autobiographique, laisse un peu plus perplexe. « Je suis mécontent. Il n’avait pas mon accord et surtout il parle d’histoires quand on avait 16 ou 17 ans. Oui, on m’appelait Pierre Richard, mais aujourd’hui je suis père de famille ».

Si le but de Jérôme Rothen est de faire parler de son œuvre afin de booster les ventes, le pari est réussi. En revanche, l’amitié qui le liait avec certaines de ses victimes risque véritablement d’en prendre un coup.