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Brandão, Sverkos, Guilherme, Gameiro, Kelber, Diego Tardelli et bien d’autres, l’AS Saint-Étienne a ratissé large après le départ de Bafetimbi Gomis. Lui trouver un remplaçant était indispensable. Les Verts ont mis un temps fou pour finalement dénicher dans les derniers jours du mercato Boubacar Sanogo et Gonzalo Bergessio. De quoi donner des sueurs froides aux supporters stéphanois qui craignaient devoir se contenter de l’effectif en place.

Dans L’Équipe, Damien Comolli, le directeur sportif du club, revient sur ces semaines de mercato et dément avoir agi dans l’urgence après le départ de Gomis. « Un vide qu’on a anticipé ! On était déjà en contact avec le Werder Brême et Sanogo bien avant son départ. Mais les Allemands ont mis énormément de temps à concrétiser l’accord avec Chelsea (ndlr : pour Pizarro) », explique-t-il. « On ne pouvait acheter qu’une fois qu’on connaissait le montant du transfert de Bafé. Quand tu conçois 9 M€ et qu’à la fin tu en as 15, ce n’est pas pareil. On s’est dit : attendons et trouvons la bonne solution. »

L’attente encore et toujours puisqu’Alain Perrin n’a pas pu aligner le dernier arrivé Bergessio lors de la dernière rencontre face à Grenoble, faute d’homologation par la Ligue. L’association Sanogo-Bergessio attendra la prochaine journée de championnat. Dix-septièmes du classement Ligue 1, les Verts ont assez patienté et ont désormais besoin de voir sur le terrain les résultats de leur marché estival.

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