16 Octobre 2009 : Le nouveau Djibril Cissé est arrivé

Transféré contre toute attente au Panathinaikos l’été dernier, Djibril Cissé a pris tout le monde à contre-pied alors qu’il aurait pu rester à l’OM. 

Voulant bénéficier d’un statut de titulaire indiscutable, il s’est donc envolé pour la Grèce avec l’espoir de relancer une carrière faite de haut et de bas depuis son départ de l’AJ Auxerre. Malheureusement pour lui, ses débuts au Pana seront chaotiques. Un penalty raté en tour préliminaire de Champion’s League, une inefficacité chronique, et des insultes racistes à son égard. Cissé vit alors des moments difficiles et se voit porter le coup de grâce lorsqu’il apprend le décès de son père. Malgré tous ces coups durs, l’ancien marseillais garde la tête sur les épaules et joue la carte de l’apaisement et de la sérénité.

Finis les coups de colère et les coups de gueule, Djibril Cissé a muri et le décès de son père lui a fait prendre conscience de certaines choses essentielles qu’il avait peut-être un peu oublié comme il l’évoque au micro de RMC. « Mon père était quelqu’un qui respirait le football, il avait une école pour les enfants en Côte d’Ivoire, le foot c’était sa vie. Le voir partir à 64 ans, c’est jeune, c’est difficile. Je relativise, j’essaie de prendre plaisir dans mon foot, parce que dans le passé, j’étais trop nerveux et stressé, je n’appréciais pas le jeu à sa juste valeur. C’est ce qu’il essayait de m’inculquer de loin. Je vais essayer de jouer à sa mémoire. »

Auteur de débuts plutôt timides, l’attaquant du Panathinaikos reste sur un doublé réalisé face à Larissa et a été acclamé par le difficile public de l’Olimpiako. Avec un tel état d’esprit, Djibril Cissé ne devrait avoir aucun mal à être adulé par les fans du Pana qui attendent bien évidemment beaucoup de lui.

Dans le même thème :

La Grèce, une mauvaise pioche pour Cissé ?