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« Je n’ai jamais utilisé ce mot (Ndlr, « negro ») de manière péjorative et si cela a offensé quelqu’un je veux m’en excuser. Je ne dirai plus jamais ce mot. » L’attaquant de Liverpool Luis Suarez (24 ans), condamné à 8 matches de suspension et à 48 340 € d’amende pour avoir proféré des propos racistes à l’encontre Patrice Evra (Manchester United), a présenté des excuses aujourd’hui, sans s’adresser directement au Red Devil. Une posture qui ne suffit pourtant pas à masquer sa profonde colère. Selon le tabloïd anglais Daily Star, l’international uruguayen, déçu par le traitement de l’affaire, songerait sérieusement à quitter Anfield dans les semaines ou mois à venir.

La publication britannique croit en effet savoir que l’ex-pensionnaire de l’Ajax Amsterdam craint d’être pointé du doigt par les supporters et joueurs adverses, mais aussi par les arbitres de Premier League. D’après le Daily Star, il aurait même confié à des amis proches qu’il n’avait d’autre choix que de quitter le Royaume-Uni. Le natif de Montevideo pourrait ainsi tenter de rebondir ailleurs et de se refaire une réputation sévèrement écornée. Les dirigeants des Scousers commenceraient sérieusement à s’inquiéter, d’autant que le onze de Kenny Dalglish, déjà hors course pour la qualification à la Ligue des Champions, n’aura pas d’énorme argument sportif pour tenter de le retenir.

Le Daily Star croit même savoir que le buteur n’aurait, malgré cette triste affaire, aucun mal à trouver un nouveau club. Les noms du Real Madrid, de Malaga, d’Anzhi Makachkala et... du Paris SG sont notamment cités parmi les écuries potentiellement intéressées, mais surtout capables d’aligner sans sourciller les 30 M€ que Liverpool réclamerait pour le transfert (il a été recruté pour 26,5 M€ il y a un peu moins d’un an). Il ne s’agit bien sûr que de spéculations et il convient donc de prendre ces informations avec la plus grande des précautions. Une chose est sûre : après les rubriques faits divers, Luis Suarez risque désormais de faire la une des gazettes consacrées aux transferts. Pendant ce temps-là, Patrice Evra attend toujours ses excuses...

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