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Le Paris Saint-Germain tient son scandale. En 2007, l’Olympique de Marseille occupait le devant de la scène avec le procès très médiatique de l’affaire des transferts irréguliers. En 2010, c’est le club de la capitale qui pourrait être écorché par un scandale judiciaire.

Parmi les accusés, on trouve deux anciens présidents du PSG, Laurent Perpère et Francis Graille, qui ont validé des montages louches pour finaliser des transferts et assurer quelques salaires sans payer de charges. Devraient également être sur le banc des prévenus plusieurs agents de joueurs, tous suspectés d’avoir organisé des montages frauduleux destinés à obtenir la signature de joueurs grâce à des compléments de salaires occultes entre 1998 et 2003. La société Nike est aussi dans la ligne de mire de la justice. En cause, les contrats de droit à l’image signés avec les joueurs, qui serviraient de couverture au versement de salaires complémentaires.

Dans ce vaste chantier, les joueurs concernés échappent à des mises en examen. Etaient-ils au courant de ces montages financiers illégaux ? Les transferts de Gabriel Heinze, Pedro Pauleta ou encore Nicolas Anelka font partie de la longue liste de transactions étudiées par le parquet. Que Colony Capital se rassure, une éventuelle condamnation ne serait pas à ses frais, puisque le fonds d’investissement avait signé avec Canal +, l’ancien propriétaire, « une convention de garantie de passif ». La chaîner cryptée devra toujours régler les problèmes datant de son époque. Une aubaine pour Colony Capital, dont la seule tâche sera finalement de préserver au mieux l’image du club parisien.

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