12 Janvier 2009 : Le PSG risque-t-il une opération dégraissage plus importante que prévue ?

« Je ne veux pas bloquer un joueur. Après, il faut que l’opportunité soit satisfaisante pour lui et pour nous, mais si son évolution passe par un prêt et du temps de jeu, par exemple en Ligue 2, je dis pourquoi pas... Si un joueur vient et qu’il me dit qu’il veut absolument partir, il faut faire preuve de compréhension tout en défendant les intérêts du club. Mais le club n’a pas grand-chose à gagner à vouloir retenir un joueur contre sa volonté. »

Après ces propos de Paul Le Guen, une question se pose. Quels joueurs l’entraîneur du Paris Saint-Germain visait-il ? À première vue, il s’agit de l’attaquant serbe Mateja Kezman. Titulaire à seulement deux reprises en championnat, le joueur appartenant à Fenerbahçe n’a jamais été dans le coeur de PLG. Mais à part Kezman, qui pourrait être également concerné ?

Outre les jeunes pousses du club souhaitant disposer de plus de temps de jeu (Sankharé, Mulumbu), d’autres éléments plus importants pourraient créer la surprise. Parmi eux, Grégory Bourillon, Clément Chantôme, voire Péguy Luyindula sont pressentis. Concernant le dernier cité, s’il se décide à répondre favorablement aux demandes Premier League, il devrait recevoir une réponse négative de la part de ses dirigeants. Décisif en coupe UEFA, Luyindula joue à merveille le rôle de Supersub. Mais acceptera-t-il de le jouer encore longtemps ?

Grand perdant depuis l’arrivée de Claude Makélélé, Clément Chantôme est passé de 21 titularisations l’an passé à seulement trois cette saison. Si le choix de Le Guen de privilégier Make à Chantôme est fort logique, l’espoir parisien doit prendre son mal en patience. Jusqu’à quand ? Pour le moment, aucune offre sérieuse n’est arrivée. Même cas de figure pour Bourillon qui n’a été aligné qu’à 6 reprises en championnat.

Disposant de peu de temps de jeu, ces joueurs ne sont pas à sous-estimer, car en cas de velléité de départ, Paris pourrait se retrouver forcé à recruter dans l’urgence. Encore engagé sur quatre compétitions (championnat, coupes nationales, coupe UEFA), le club de la capitale peut se permettre de dégraisser, mais pas trop.