12 Mars 2012 : Le retraité Materazzi tacle Leonardo et ne croit pas à une élimination de l'Inter face à l'OM

Et s’il manquait à l’Inter Milan ? Non, nous ne parlons pas de José Mourinho ou de Samuel Eto’o mais bien de Marco Materazzi, ce défenseur qui aime tant être détesté. Désormais retiré des terrains (il a mis un terme à sa carrière l’été dernier), le grand Italien regrette déjà l’époque où il enfilait la tunique intériste. « L’Inter me manque énormément, et les tifosi me disent que je leur manque. Même mes ex-coéquipiers pour être franc : si eux avaient pu décider, j’aurais continué. Si je n’étais plus bon pour jouer, ou trop ambitieux pour donner de la sérénité au groupe, si je ne portais pas chance... À part la première année, j’ai toujours joué la Ligue des champions », a-t-il expliqué dans la Gazzetta dello Sport.

Pour lui, un homme est responsable de sa mise à l’écart : Leonardo. « Je crois que ça vient peut-être de Leonardo, mais après il est parti. Évidemment, quelqu’un est à l’origine de cette décision, et il n’a pas voulu la changer », a-t-il confié. Effectivement, c’est sous la courte ère du Brésilien sur le banc du club lombard que Materazzi a été mis de côté. Alors que son tempérament de feu avait été parfaitement exploité par Mourinho, il n’était pas du goût de l’actuel directeur sportif parisien. Du coup, c’est seulement en tant qu’observateur avisé que Materazzi va observer ses anciens coéquipiers batailler face à Marseille demain soir pour une qualification en quart de finale de la Ligue des Champions.

Et une chose est sûre, s’il avait été sur le terrain, Materazzi n’aurait pas craint le moins du monde l’OM. « Une équipe qui joue la Ligue des champions depuis dix ans ne peut pas avoir peur de Marseille, après avoir perdu l’aller 0-1, et en jouant le retour à la maison », a-t-il assuré. La victoire au forceps acquise face au Chievo vendredi est en tout cas de nature à remobiliser pleinement une équipe en pleine dépression il y a encore une semaine. Même sans Materazzi, l’OM devra se méfier d’un Inter à l’état d’esprit conquérant.