6 Novembre 2008 : Les médias espagnols provoquent à nouveau l'OM !

Les médias espagnols commencent sérieusement à devenir plus que paranoïaques avec l’Olympique de Marseille. Après avoir accusé Michel Platini de vol suite au penalty généreusement accordé à Liverpool contre l’Atlético de Madrid en reliant ce fait de jeu à l’assouplissement de la peine infligée aux Colchoneros, c’est au tour de la rencontre OM-PSV de faire débat.

Première source du litige : les fumigènes allumés par les fans de l’OM. Engins pyrotechniques utilisés fréquemment aussi bien au Vélodrome que dans d’autres stades, les fumigènes sortis par les supporters olympiens pour les victoires face à Saint-Étienne et contre le PSV semblent provoquer la peur chez les médias ibériques. Pour preuve, Mundo Deportivo publie sur son site internet un article au titre plutôt provoquant : « Marseille, une ville sans loi ».

En clair, le quotidien espagnol dénonce la récidive des supporters de l’OM dans leur utilisation de fumigènes mardi dernier et attendant de voir quelles vont être les sanctions prises, s’appuyant sur l’article 33 du règlement de sécurité de l’UEFA qui stipule qu’aucun engin pyrotechnique n’est autorisé dans une enceinte sportive. Le président de l’Atlético Madrid, Enrique Cerezo, est devenu venu ajouter son grain de sel au sujet. « L’UEFA envoie des délégués à chaque match qu’elle organise. J’imagine que celui qui était présent à Marseille a vu ces fumigènes et qu’il en a pris note. »

Mais ce n’est pas tout. L’autre fait au coeur de la polémique est l’image où l’on aperçoit Pape Diouf venant saluer le collège arbitral italien de la rencontre. Là encore, cette attitude qui peut certes être interprétée de mille façons est décrite comme une habitude du président olympien, avec les sous-entendus douteux que cela implique.

Si la qualification pour les huitièmes de finale est encore possible, mais quasiment irréalisable, nul doute que si le dernier match de poule entre Marseille et l’Atlético s’avère décisif pour la qualification, les insinuations répétées des médias espagnols ne feront qu’envenimer les choses.