15 Octobre 2009 : Les quatre nations prêtes à s'offrir le scalp des Bleus

Victorieuse de l’Autriche (3-1) hier soir, l’équipe de France s’est bien préparée pour ses prochains rendez-vous cruciaux prévus pour les 14 et 18 novembre prochains. Tous les groupes éliminatoires ont rendu leur verdict et les Bleus, têtes de série, en savent désormais un peu plus sur ce que leur réservera le tirage au sort des barrages le lundi 19 octobre. Ukraine, Slovénie, Eire et Bosnie : le futur adversaire des hommes de Raymond Domenech sera l’une de ces quatre nations. FM vous présente ceux qui rêvent de faire tomber les Tricolores pour décrocher leur place en Afrique du Sud.

L’Ukraine, l’expérimentée (25e au classement FIFA, 2e du groupe 6 derrière l’Angleterre)

A l’image de son éternel buteur Andreï Shevchenko (33 ans, Dynamo Kiev), l’équipe d’Ukraine semble quelque peu vieillissante. Un constat qui explique sans doute ses statistiques durant les éliminatoires. Solide défensivement (6 buts encaissés seulement en 10 rencontres) et réaliste devant (21 buts inscrits), les hommes de Mikaïlitchenko n’ont pas fait d’étincelles même s’ils ont infligé sa seule défaite à l’Angleterre de Fabio Capello. Si son nouveau buteur Artem Milevskyi (24 ans, Dynamo Kiev) est l’atout offensif n°1, le milieu de terrain du Bayern Munich Anatoli Tymoschuk (30 ans) reste le cerveau et le baromètre de cette formation.

La Slovénie, la surprise (54e au classement FIFA, 2e du groupe 3 derrière la Slovaquie)

La qualification de la Slovénie pour les barrages est inattendue. Dans un groupe où figuraient la Pologne et la République Tchèque, personne n’aurait misé sur la sélection de Matjaz Kek. Pourtant, les Slovènes ont rendu une copie très propre tout au long de ces éliminatoires. Avec seulement deux défaites au compteur, les coéquipiers du talentueux gardien Samir Handanovic (25 ans, Udinese) n’ont encaissé que quatre petits buts en dix rencontres. Seul bémol, l’attaque n’est pas à la hauteur. Attention tout de même au buteur maison Milivoje Novakovic (30 ans, Cologne) et au virevoltant ailier de l’AJ Auxerre Valter Birsa (23 ans).

L’Eire, la coriace (38e au classement FIFA, 2e du groupe 8 derrière l’Italie)

Forcément, lorsque le tirage au sort désigne l’Italie, championne du monde en titre dans votre groupe de qualification, cela complique la tâche. Malgré tout, les Irlandais auront vaillamment tenu tête aux Transalpins, terminant cette campagne éliminatoire invaincus. Seulement, si la solidité de la formation mise sur pied par l’expérimenté sélectionneur italien Giovanni Trapattoni est remarquable, son incapacité à marquer et à tuer les matches l’est tout autant. Néanmoins, poussés par leur public de Croke Park, les partenaires de Robbie Keane (29 ans, Tottenham) seront difficiles à manœuvrer et savent qu’ils peuvent compter sur leur ultime rempart Shay Given (33 ans, Manchester City), sans doute l’une des recrues les plus efficaces des Citizens depuis quelques saisons.

La Bosnie, l’offensive (46e au classement FIFA, 2e du groupe 5 derrière l’Espagne)

Sortir deuxième d’un groupe relevé comptant notamment l’Espagne, la Turquie et la Belgique est déjà une performance en soi. La nouvelle génération du football bosniaque n’entend pas s’arrêter là pour autant. Emmenée par le Lyonnais Miralem Pjanic (19 ans) au milieu de terrain, la sélection des Balkans veut décrocher la première qualification de son histoire pour une Coupe du monde. Cette ambition et cette détermination expliquent sans doute le football résolument offensif pratiqué par l’équipe de Miroslav Blazevic. Il faudra particulièrement surveiller la sensation qui affole la Bundesliga et le vieux continent depuis plus d’une saison maintenant, à savoir l’élégant géant Edin Dzeko (23 ans, Wolfsburg).