Retour à la liste

Fin octobre, la Ligue 1 a bien failli être au cœur d’un mouvement social atypique et d’un nouveau genre puisque les joueurs avaient menacé de ne pas prendre part aux rencontres du 24, 25 et 26 octobre 2008. D’âpres négociations de couloirs avaient finalement tué la menace dans l’œuf. Il ne manquait plus que la décision ne soit actée juridiquement.

C’est chose -pratiquement- faite depuis la tenue d’une assemblée extraordinaire de la LFP où les différentes “familles du football” ont débattu de la question relative au Conseil d’Administration et de la volonté des présidents de jouir d’un monopole en terme de décision économique. A l’issue de cette réunion, c’est finalement une mécanique du compromis qui est mise en avant comme l’explique Fréderic Thiriez à l’Est Républicain. «  Dans les matières économiques, ou les domaines réservés, les présidents de clubs ont une majorité par un mécanisme de pondération des voix. Les douze présidents de clubs, plus moi-même, nous disposons chacun de six voix. Les autres membres du conseil, au nombre de douze, disposent chacun d’une voix et les décisions se prennent à la majorité des deux tiers ».

Au final, cette décision donne satisfaction aux joueurs, dans la mesure où ils resteront consultés pour les questions d’ordre économiques, mais permet surtout aux présidents de pouvoir devenir les seuls décideurs en matière économique. Le texte devrait être avalisé par l’Assemblée Fédérale de la Fédération le 13 décembre.

Retour à la liste