3 Janvier 2009 : Ligue 1 : le top 10 des recrues hivernales

Le mercato d’hiver a ouvert ses portes depuis deux jours maintenant. Les clubs français y sont rentrés pied au plancher avec la ferme intention de recruter. Mais à l’heure des choix, il est toujours difficile de prévoir quels joueurs vont réellement sortir du lot et lesquels vont devenir de vrais flops. Footmercato vous propose donc son top 10 des joueurs recrutés par des clubs de Ligue 1 lors du marché hivernal, qui se sont avérés être des choix particulièrement judicieux. Pas forcément performants immédiatement après leur recrutement, ces joueurs se sont rendus par la suite indispensables.



10 – Jussiê (de Cruzeiro à Lens, janvier 2004)

Personne ne connaissait ce Brésilien à son arrivée en France en 2004. C’est Lens qui va le révéler. Après 6 mois d’adaptation, l’attaquant devient vite le fer de lance de l’attaque lensoise, aux côtés de Daniel Cousin ou Olivier Thomert. Il restera deux ans dans le Nord, avant de rejoindre Bordeaux en plein mercato hivernal 2007.

9 – Cacapa (de Sao Paulo à Lyon, janvier 2000)

Lui aussi était un parfait inconnu à son arrivée à Lyon. Venu pour pallier aux blessures et pour prendre la succession de Florent Laville, Cacapa va connaître quelques difficultés pour ses premiers mois. Emprunté et un peu lent, il ne fait pas l’unanimité. Mais il va se révéler lors de la saison suivante, devenant le patron de la défense lyonnaise, ainsi que le capitaine du club.

8 – David Bellion (de Manchester United à Nice, janvier 2006)

C’était le gros coup de Nice. En Angleterre depuis 6 ans, Bellion s’était révélé outre-Manche, mais n’avait porté que les couleurs de Cannes durant une saison en France. Les Aiglons parviennent à l’arracher à Manchester United en janvier 2006. Lors des mois qui suivent, Bellion inscrit 6 buts en 15 apparitions. Puis réalise une bonne deuxième saison avec Nice avant de s’envoler pour Bordeaux.

7 – Olivier Thomert (de Lens à Rennes, janvier 2007)

Ce transfert fut l’un des plus incompréhensibles de l’époque. Comment Lens a-t-il pu lâcher son grand espoir en plein hiver ? Une erreur qui lui coûtera cher par la suite. Les débuts du gaucher à Rennes sont difficiles, mais il retrouve tout son talent lors de la saison suivante, disputant 21 matches et inscrivant 5 buts.

6 – Jérémy Clément (de Glasgow Rangers à Paris, janvier 2007)

En plein marasme sportif, Paris veut du changement durant l’hiver 2006. Le Guen vient d’arriver aux commandes, et pour muscler son milieu de terrain, il décide de faire appel à Clément. Le jeune milieu de terrain, qui avait déjà suivi l’entraîneur breton aux Rangers, saute sur l’occasion et vient apporter sa combativité à un entrejeu parisien amorphe. Il fait désormais partie des tauliers du PSG.

5 - Efstathios Tavlaridis (d’Arsenal à Lille, janvier 2004)

Inutilisé à Arsenal, Tavlaridis est recruté en 2004 par Claude Puel. Personne ne connaît ce grand gaillard au regard noir. Le Grec va vite se faire un nom dans le championnat de France, où sa rigueur va autant ravir les supporters lillois qu’effrayer les attaquants adverses. Il prendra part aux épopées lilloises en coupe d’Europe, avant de baisser d’un ton et de partir à Saint-Étienne.

4 – Mario Yepes (de River Plate à Nantes, janvier 2001)

Yepes, ou la grande trouvaille nantaise. Le Colombien a été arraché à River Plate en 2001 et est vite devenu l’un des meilleurs défenseurs centraux de France. Dans un système avec libéro, il excellait dans la position la plus reculée. Ses tacles sont vite devenus légendaires. Durant l’été 2004, il cède aux sirènes du PSG, convaincu de tenir avec lui le taulier de sa défense.

3 – Rio Mavuba (de Villarreal à Lille, janvier 2008)

Dans une impasse à Villarreal où il ne jouait pas, Rio Mavuba trouve une porte de sortie inespérée avec le LOSC. Dès son arrivée, l’ancien Bordelais est propulsé titulaire au milieu de terrain par Claude Puel. Au sein d’un entrejeu à trois têtes, Mavuba est le chien de garde défensif qui ratisse les ballons. Lille, alors en difficulté, se redresse et le petit milieu retrouve la confiance égarée en Espagne.

2 – Jérôme Rothen ( de Troyes à Monaco, janvier 2002)

Depuis toujours, Rothen est un supporter du PSG. Manque de chance, Luis Fernandez n’est pas intéressé par le gaucher de Troyes et c’est Monaco qui lui offre une chance de s’imposer dans un grand club. Après des débuts laborieux, durant lesquels Rothen se laisse attirer par les plaisirs de la vie monégasque, le natif des Hauts de Seine s’impose dans l’entrejeu monégasque. Pendant de Giuly sur le côté gauche, il participe à la formidable épopée de l’ASM en Ligue des Champions.

1 – Christophe Dugarry (de Barceone à Marseille, décembre 1997)

En décembre 1997, première année du mercato hivernal, l’OM récupère un Christophe Dugarry en plein désarroi, laissé de côté à Barcelone. Ce transfert fait l’évènement, mais sur le terrain, le milieu offensif peine à retrouver ses arabesques bordelaises. Sa sélection pour la Coupe du Monde 98 fait même un véritable tollé. Et pourtant, Dugarry va retourner les opinions durant la compétition et se transfigurer. Auréolé d’un titre de champion du Monde, il retrouve tout son allant lors de la saison qui suit et offre avec ses compères Ravanelli et Pirès un festival offensif. Surement l’une des plus belles saisons marseillaises, avec une 2e place à la clé.