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C’est bien connu, une saison est toujours faite de hauts et de bas. Ainsi, un joueur promis à passer l’année sur le banc des remplaçants peut avoir, du jour au lendemain, la chance de s’installer durablement dans le onze type de son équipe. C’est généralement ce qu’il se passe lors d’une blessure du titulaire. Loin de vouloir voir leur concurrent se retrouver sur le flanc pour avoir plus de temps de jeu, les joueurs de la sélection à venir sont bien conscients qu’ils doivent saisir cette seconde chance qui leur est offerte.

Jean-Alain Boumsong (OL)

Claude Puel n’a pas encore fait savoir si Boum Boum remplacera Fabio Grosso, blessé pour une durée d’un mois, mais si tel est le cas, l’ancien bianconero sait qu’il aura là sa dernière chance de s’imposer aux yeux de son coach. Relégué sur le banc, Boumsong (photo) vit mal cette situation et le prochain retour de Mensah ne va pas arranger les choses.

Défenseur polyvalent, l’ex-Auxerrois pourrait profiter de cet avantage pour se distinguer sous peine de devoir céder sa place à Kim Källström, qui a d’ailleurs joué au poste d’arrière gauche contre l’ASSE, ou au jeune Thimothée Kolodzieczak. Rassurant en phase défensive, JMB a néanmoins un inconvénient qui pourrait lui jouer de mauvais tours : son manque d’aisance pour apporter le danger en phase offensive.

Sammy Traoré / Grégory Bourillon (PSG)

Les deux défenseurs parisiens sont dans le même cas de figure. Tous les deux sont considérés comme des seconds couteaux par Paul Le Guen. Pour preuve, le staff francilien prévoyait d’engager un nouveau stoppeur qui aurait été titulaire aux côtés de Zoumana Camara. Un coup dur à encaisser pour l’ex-Niçois et l’ancien Rennais recrutés respectivement il y a deux ans et la saison dernière.

Selon toute vraisemblance, c’est Sammy Traoré qui aura la responsabilité de remplacer le jeune Mamadou Sakho indisponible pour deux mois. Prêté à Auxerre l’an dernier, le natif de Créteil est déjà entré en cours de jeu à deux reprises (contre Sochaux et Caen) alors que Bourillon n’a toujours pas disputé la moindre minute cette saison. À 32 ans, Traoré veut donc prouver à son entraîneur qu’il n’est pas qu’une solution de dernier recours, mais bel et bien un concurrent de poids à Sakho.

Mamadou Bagayoko (Nantes)

Son histoire avait choqué le monde du football. Principal artisan de la remontée du FC Nantes en Ligue 1 grâce à ses 10 buts inscrits en 20 matches, le Malien n’a pu encore goûter aux joies de la première division avec les Canaris. En cause ? La volonté de son président, Waldemar Kita, de ne pas vouloir le faire jouer selon les dires du joueur. Du coup, Le Havre a bien tenté de l’engager, mais le transfert ne s’est pas fait.

Promis au banc, Bagayoko a néanmoins vu sa situation entrevoir une lueur d’espoir avec l’arrivée d’Élie Baup. Le nouveau technicien nantais a en effet mis son véto à un départ de l’ancien Strasbourgeois. Il faut dire que le rendement des buteurs maison laisse à désirer, notamment celui de Klasnic qui n’a toujours pas trouvé le chemin des filets. Bagayoko pourrait donc se voir accorder une chance de faire mieux que le Croate. Il n’attend que ça.

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