15 Août 2007 : Ligue des Champions : Jour de vérité pour le TFC

Il y a des aventures comme ça, qui méritent d’être vécues quand on est footballeur professionnel. Aujourd’hui, Toulouse va disputer face à Liverpool le match aller du tour préliminaire de la Ligue des Champions. Les joueurs du TFC devant leur public, ont l’occasion d’écrire de belles lignes dans l’histoire du club. Mais pour que le rêve ne se transforme pas en cauchemar, et que le match retour à Anfield Road, ne prenne pas l’accent de visite touristique, il va falloir être à la hauteur de l’évènement, et se mettre au diapason de son adversaire du jour, fidèle habitué des joutes européennes.

Les joueurs d’Élie Baup ont-ils les moyens d’obtenir leur ticket de qualification pour le grand bal du sommet européen ? C’est la question que ne devraient surtout pas se poser les Toulousains. Liverpool n’a jamais été éliminé en C1 par un club français. Sans vouloir sous-estimer les capacités des Toulousains à pouvoir mettre un terme à cette série, en théorie la mission est impossible ! Mais on le sait également, en football la théorie est une chose, la vérité du terrain en est une autre. Même si dans les grandes compétitions la loi du plus fort s’applique souvent, le salut de Toulouse pour ce match, son leitmotiv durant les 90 minutes doit être le jeu. Et c’est là que doit intervenir le duo Achille Émana - Johan Elmander : la valeur ajoutée de talent de l’équipe. L’international camerounais pour gagner la bataille du milieu de terrain, et donner de la vie au jeu, le Suédois pour concrétiser les efforts de ses partenaires et confirmer sa stature de top player.

En étant capable de battre l’ogre lyonnais deux fois en 2007 (2-0 et 1-0), même si les circonstances du déroulement de la rencontre de samedi ont été à son avantage, et ont peut-être influencé l’issue de la rencontre, le TFC a fait valoir des arguments, qu’il peut également opposer au Grand Liverpool, conduit par son maître tacticien Rafael Benitez, et surtout son capitaine aux accents de Mac Gyver génial Steven Gerrard, qui est la clé de voûte du système des Reds ; un système plus ambitieux, et plus équilibré illustré par les arrivées de Benayoun, Torres et Voronin.

En football, pour gagner un match, il faut soit jouer, ou alors faire déjouer l’adversaire. Voilà les deux options qui s’offrent à Élie Baup cet après-midi, pour la réception d’un adversaire taille patron. Il ne faudra surtout pas se tromper sur le choix, en Ligue des Champions, l’erreur est fatale !