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Alors que Lille a concédé sa quatrième défaite de l’année 2012 face à Bordeaux (4-5), de plus en plus de voix s’élèvent et s’interrogent sur sa gestion contestable du mercato. Après avoir laissé filer Adil Rami, Gervinho et Yohan Cabaye l’été dernier, ce sont Moussa Sow et Ludovic Obraniak qui ont quitté le Nord cet hiver. Mais pour Michel Seydoux, le président lillois qui s’est exprimé dans les colonnes du Parisien, ces ventes étaient inéluctables.

« Je vais être clair, hors le PSG, aucun club français ne peut exister sans la plus-value de la revente de ses meilleurs joueurs. Il s’agit d’une réalité pour Lille, Lyon ou l’OM… On ne peut plus vivre sans un centre de formation performant et la revente des joueurs. Si vous supprimez cette ligne comptable des revenus liés à la revente des joueurs, vous privez nos clubs de 15 à 20% de leurs budgets et vous avez une Ligue 1 d’un niveau catastrophique. Le problème, c’est que cette discipline d’achat et de revente ne constituera jamais une science exacte. »

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