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Passer de Brest, qui joue le maintien, à Lille, tenant du titre qui croit toujours en ses chances. Voilà le grand écart effectué par Nolan Roux (23 ans) lors du mercato d’hiver. Et pour l’instant, l’attaquant s’en sort plutôt bien, comme en atteste son doublé la semaine passée contre l’AS Saint-Étienne (3-0, 21e journée de L1). Bien sûr, ces débuts tonitruants demandent confirmation. L’intéressé en est bien conscient. Il suffit de lire ses déclarations dans les colonnes de L’Équipe, dans lesquelles il détaille les progrès qu’il doit faire pour s’affirmer sur la durée chez les Dogues.

« Ça joue souvent à une ou deux touches. Le jeu est très rapide vers l’avant. Il n’y a pas de déchet technique, même à l’entraînement. Je dois améliorer ma protection de balle, mon jeu de remises, et apprendre à évoluer dans de petits espaces où je suis moins à l’aise. Je ne suis pas non plus un très grand joueur de tête. Mais le plus important, c’est de me faire oublier et être présent sur les centres. Ça passe par l’intelligence, l’anticipation et le timing », a-t-il confié avant d’expliquer que son rôle avait changé.

« Prendre les espaces, je sais faire, mais là, je n’ai pas besoin de m’éparpiller. Je dois rester dans l’axe et couper les trajectoires. Je bosse mon explosivité au démarrage », a-t-il indiqué pour expliquer qu’il allait devoir évoluer et qu’il ne serait plus totalement le joueur que l’on voyait à Brest.« J’ai toujours eu confiance en moi. (...) J’ai appris à ne pas lâcher trop vite, à rester patient. (...) Je connais l’attente autour de moi », a-t-il conclu sûr de sa force. Cet après-midi, à Sochaux (22e journée de L1), on jugera sur pièce les progrès de Nolan Roux.

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