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La tension monte à Lille autour du Grand Stade. La cause : la pression mise par Martine Aubry pour l’obtention d’une aide conséquente, le silence radio de LMCU (Lille Métropole Communauté urbaine) et un permis de construire attendu en urgence pour éviter un retard important, et donc une pénalité financière conséquente. La maire de Lille a exigé qu’on ne communique pas autour du projet. Du coup, personne au LMCU ne s’exprime. L’objectif de la patronne du PS : réduire la note et récupérer une part du gâteau gouvernemental (environ 150M€).

L’autre souci est le permis de construire, qui tarde à être signé. Il devait l’être dans le courant de l’automne, avait annoncé le président du LOSC, Michel Seydoux. Mais les maires de Villeneuve-d’Ascq et de Lezennes ne l’ont toujours pas signé. Et en cas de retard, le LMCU pourrait s’exposer à de lourdes pénalités financières. Et Martine Aubry n’apprécie guère ces réticences, et l’a vigoureusement fait savoir. Dernier point qui ferait barrage : l’absence d’un partenaire qui donnerait son nom au stade. Cette pratique du « naming » commence à se développer dans l’hexagone, mais Lille peine à trouver le sien.

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