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Pour son entrée dans la compétition, l’Olympique Lyonnais a eu les pires difficultés pour venir à bout d’une solide équipe de la Fiorentina venue chercher un point au Stade Gerland. Les Florentins ont logiquement dominé la première période avant qu’Alberto Gilardino se soit expulsé pour un geste aussi stupide que coupable. Malgré sa supériorité numérique, l’OL va mettre devoir attendre la 75e minute pour se mettre à l’abri par l’intermédiaire de Miralem Pjanic qui a bien suivi un centre de Kallstrom repoussé par Sébastien Frey. Le gardien français de la Fiorentina sera même héroïque repoussant toutes les tentatives lyonnaises et évite par la même occasion une lourde défaite à son club.

L’homme du match : repositionné défenseur central suite au forfait de dernière minute de Mathieu Bodmer, Jeremy Toulalan a disputé un match parfait. Présent dans les duels, il a apporté sa fougue et son envie habituelle, se payant même le luxe d’apporter parfois le surnombre offensivement. Une belle alternative en cas de coup dur pour Claude Puel et une possible reconversion dans les années à venir pour l’ancien Nantais.

Olympique Lyonnais

Lloris (5) : peu de travail ce soir mais une étonnante fébrilité

Reveillère (5,5) : sobrieté et efficacité pour le latéral droit lyonnais

Cris (5,5) : un match sérieux et appliqué

Toulalan (7,5) : un poste inhabituel pour lui mais une prestation incroyable, à n’en point douter le meilleur lyonnais ce soir

Cissokho (7) : de grandes chevauchées et un vrai apport offensif pour l’ancien forgeron qui a disputé sans doute son match le plus abouti sous ses nouvelles couleurs

Makoun (5) : un match transparent et très discret pour le milieu camerounais

Kallstrom (7) : victime de l’acharnement des florentins durant tout le match, le suédois a parfaitement orienté le jeu distillant quelques bonnes passes. Il a été à l’origine du centre repoussé par Frey que Pjanic a converti en but

Pjanic (6) : auteur d’une rencontre moyenne, il a perdu beaucoup de ballons au milieu de terrain. A inscrit le but de la victoire à 15 minutes de la fin

Bastos / Govou (6,5 : ) entré en jeu à la place de Michel Bastos à la 25e minute, Govou a apporté tout son vécu européen et s’est montré très présent. Il aurait mérité de marquer sur une belle aile de pigeon (52e) puis sur une frappe de près (82e) si Frey n’avait pas été dans un grand soir

Gomis (5) : bien cadenassé par la défense centrale italienne, il n’a jamais pu se défaire du marquage

Lisandro Lopez (6,5) : a beaucoup pesé sur le match, il a joué très bas et s’est procuré quelques belles occasions dont cette tête sauvée d’une manière incroyable sur sa ligne par Sébastien Frey (82e)

Fiorentina

Frey (7) : lâché par sa défense sur le but, il a évité que la défaite se transforme en correction grâce à plusieurs belles parades

Dainelli (6) : en bon capitaine il a dirigé à merveille sa défense jusqu’au but de Pjanic à la 76e minute

Gamberini (5,5) : solide dans tous les duels

Comotto (5,5) : il a bien tenu son couloir et contenu Lisandro Lopez au prix de quelques fautes.

Gobbi (4) : le maillon faible d’une défense solide. A souffert face à Bastos, Govou et Cesar Delgado

Marchionni (5,5) : très présent en première mi-temps, a disparu en seconde période

Donadel (6) : véritable teigne, beaucoup de fautes mais une activité incessante

Montolivo (5,5) : précieux par la qualité de ses relances, il a eu plus de mal en seconde période

Vargas (5) : une très belle patte gauche mais beaucoup trop de déchets

Mutu (5,5) : véritable menace il a souvent cherché à combiner avec Gilardino, a souffert de l’expulsion de ce dernier en fin de première mi temps.

Gilardino (3) : une première mi temps prometteuse gâchée par un carton rouge stupide

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