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Deux semaines. C’est le temps qu’aura tenu Diego Armando Maradona avant de créer une première polémique qui pourrait conduire à sa démission, à quelques jours de son premier match à la tête de la sélection albiceleste. « El Diez » est courroucé et il le fait savoir, toujours dans son style caractéristique, avec passion. La raison de sa colère ? Le refus du président de l’AFA, la Fédération argentine de football, de nommer, comme il l’exige, Oscar Ruggeri au poste d’adjoint. Julio Grondona ne veut en effet pas installer un ennemi personnel dans le staff déjà bien fourni de Maradona. « Sa tête ne me revient pas. C’est personnel », a ainsi justifié Grondona aux médias argentins.

Ce couac entre le sélectionneur et son président pourrait avoir des conséquences plus importantes que prévu, du fait du caractère impulsif de Diego. Les médias argentins estiment donc que sa démission est envisageable, à quelques jours du match Ecosse-Argentine, et qu’il aurait lancé un ultimatum à la Fédération. Déjà armé de deux adjoints en la personne de Sergio Batista et Jose Luis Brown, le Pibe tient absolument à avoir Ruggeri à ses côtés, malgré ses échecs en tant qu’entraîneur.

Pour Maradona, pas question de négocier. Julio Grondona doit donc faire face à un sérieux dilemme : rester sur sa ligne de conduite et provoquer le départ de l’idole argentin qu’il avait lui-même nommé ou accepter au sein de la sélection un ennemi personnel. Les prochaines heures seront décisives.

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