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Depuis l’ouverture du mercato, les supporters du Paris Saint-Germain sont plutôt gâtés. Si Maxwell a été jusqu’à présent le seul renfort de poids, le club de la capitale tient en haleine toute la France qui attend de voir si oui ou non le club de la capitale saura recruter une star mondiale dès cet hiver (Tevez). De leur côté, les fans de l’Olympique de Marseille rongent leur frein. Si leur équipe favorite a repris du poil de la bête en championnat, nul doute qu’ils aimeraient, à l’instar de Didier Deschamps, voir arriver quelques renforts durant ce mercato.

Seul souci, l’OM n’a plus un sou. Un manque de liquidité qui a même poussé le champion de France 2010 à rapatrier un Brandão renvoyé illico presto au Brésil il y a un an suite à son affaire de mœurs. Obligé de composer avec un compte en banque peu garni, DD sait que la tendance ne risque pas de s’inverser cet hiver, ni l’été prochain d’ailleurs puisque Marseille devrait annoncer une perte de 20 M€ à l’issue du présent exercice. Selon L’Equipe, la direction phocéenne a donc décidé de changer sa stratégie.

Finis les transferts clinquants et les salaires mirobolants, place au plan d’austérité. Comme tous les ans, l’objectif premier de l’OM est de réduire sa masse salariale. Lucho Gonzalez, André-Pierre Gignac sont bien évidemment les premiers concernés par cette mesure, mais Alou Diarra pourrait également être mis dans la charrette. Côté transfert, recruter une star étrangère ne sera également quasiment plus à l’ordre du jour. L’OM favorisera la Ligue 1 comme terrain de chasse.

Abandonné par le PSG, le réservoir français est riche en talents. Mais si des joueurs tels que Yann M’Vila (Rennes), Marvin Martin (Sochaux) ou Olivier Giroud (Montpellier) devraient rester inaccessibles pour les Olympiens, d’autres tels que Mavuba (Lille), Hamouma (Caen), A.Traoré (Auxerre), Hoarau (PSG), Corgnet (Dijon) ou Jouffre (Lorient) seraient des cibles plus accessibles. Mais ce n’est pas tout puisque l’OM compte également faire la part belle à son centre de formation histoire d’avoir des renforts à coût zéro. Lancés dans le grand bain de la L1, Gadi ou Omrani sont de parfaits exemples de la nouvelle politique marseillaise. Le temps des folles dépenses est bel et fini à l’OM.

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