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Hormis le Paris Saint-Germain qui voit en QSI la poule aux œufs d’or, le football français traverse une période de vaches maigres sur le plan financier. Un peu partout dans l’Hexagone, le constat est le même : les finances ne permettent aucun écart durant le mercato hivernal. Symboles de cette zone de turbulences, les deux Olympiques que sont Lyon et Marseille peinent à recruter. Mais ces difficultés sont partagées sur tout le territoire, et l’AS Saint-Etienne se retrouve ainsi dans le même cas de figure. Pourtant, les hommes du Forez semblaient enclins à mettre la main à la poche pour recruter le Roumain Iasmin Latovlevici.

L’opération était a priori en bonne voie, mais ne devrait finalement pas se concrétiser. « Non, il n’est pas là. Le club avait entamé des discussions avec lui et ses conseillers, et avec des dirigeants de Bucarest. Mais c’est en stand-by pour le moment. On a des obligations financières qu’on doit respecter, et on ne va pas y déroger. Pour le moment il n’est pas là, mais le mercato se termine le 30 au soir. Les agents sont très gourmands. Pour le moment, Saint-Etienne ne bougera pas sur la proposition qui a été faite », indiquait récemment Christophe Galtier sur les ondes de RMC.

Il faut dire que, comme le précise l’entraîneur stéphanois, le club doit faire face à des obligations sur le plan financier. En effet, les Verts continuent de payer le salaire de certains lofteurs, qui n’entrent plus dans les plans du technicien. Mis de côté, Sylvain Monsoreau et Boubacar Sanogo ne jouent ainsi plus : « Monsoreau était en discussion avec Nancy pendant plus d’une semaine. Ils n’ont pas trouvé d’accord, je crois que c’est surtout sur la durée du contrat. Boubacar Sanogo était en discussion avec certains clubs, mais rien n’est avancé maintenant. Il faut aller dans le sens du joueur, et accepter de le laisser faire un essai ». Seul Bayal a pris la poudre d’escampette, insuffisant pour offrir une bouffée d’oxygène au compte en banque stéphanois. Tant et si bien que, comme l’indique Christophe Galtier sur le site officiel de l’ASSE, il est possible qu’aucun joueur n’arrive durant ce mercato :

« Ma réflexion a évolué. Aujourd’hui, la question est de savoir si on doit recruter un joueur pendant ce mercato. Avec l’effectif actuel, nous avons récolté 30 points lors de la première partie de saison. Il mérite notre confiance. Il a progressé de match en match. Je suis heureux de travailler avec ce groupe. On doit renforcer un groupe quand il est en difficulté. C’était le cas en 2010 avec Pape Diakhaté. Aujourd’hui, on peut compter sur notre centre de formation et sur nos jeunes. Cela ne nous empêche pas de suivre des joueurs. Il n’y a pas forcément urgence à recruter » . Disposant d’une marge de manœuvre faible sur le plan financier, le club pourrait donc se résoudre à ne pas se montrer actif sur le marché des transferts. Un cas de figure qui se retrouve un peu partout sur le territoire, les écuries françaises semblant quasiment pieds et poings liés sur le plan financier.

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