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L’année 2008 est finie, place à 2009. Marquée par le feuilleton Cristiano Ronaldo, l’année qui vient de s’achever n’a pas uniquement été marquée par le transfert avorté du Portugais au Real Madrid. D’autres transactions plus au moins juteuses ont fait l’actualité de 2008 qui n’aura finalement pas vécu le tsunami qui s’annonçait en cas de transfert de CR7 à Madrid. FootMercato vous fait revivre les moments les plus frappants des mercatos hivernaux et estivaux de 2008.



Anelka, un recrutement coûteux mais payant

Débutons cet article par le transfert le plus coûteux de janvier 2008 dans un mercato hivernal où les grandes dépenses sont plutôt rares. Recruté par Chelsea pour 21 M€, Nicolas Anelka faisait son grand retour chez un ténor européen après avoir quitté Liverpool en 2002. Pour sa première moitié de saison chez les Blues, le Frenchie ne transcende pas les foules avec seulement un petit but marqué. Mais un fait va changer la donne. Drogba se blesse durant de longues semaines et Nico démarre la saison 2008/2009 en tant que titulaire. Pari gagnant de Luiz Felipe Scolari. L’ancien Parisien ne flanche pas et inscrit 14 buts en 20 matches. Meilleur buteur actuel de Premier League le joueur des Blues n’est qu’à trois réalisations de son plus grand nombre de buts inscrits en une saison en Angleterre (17 avec Arsenal en 1998-1999 et avec Manchester City en 2003-2004).

Seul fait majeur du mercato hivernal 2008, le transfert d’Anelka s’avère donc aujourd’hui plus que payant. Cap sur le mercato estival maintenant. Inutile de s’étendre encore sur un des transferts avortés les plus marquants de l’histoire du football, mais qui sait quelles conséquences auraient eu le recrutement de Cristiano Ronaldo par le Real Madrid. Lui qui a tout gagné l’an dernier à part l’Euro, le Lusitanien semblait pourtant bien parti pour faire voler en éclat le record toujours détenu par Zinedine Zidane, à savoir celui du joueur le plus cher de l’histoire du football. CR7 n’ayant pas bougé, les plus grosses transactions estivales ont concerné deux Brésiliens (Robinho et Daniel Alves) ainsi qu’un Bulgare (Berbatov).



Robinho supplante Cristiano Ronaldo

Si l’ancien Sévillan Alves a longtemps cru avoir la palme du transfert le plus onéreux avec 32 M€, il a été devancé dans les toutes dernières minutes par Berbatov (38 M€) puis par Robinho qui a été arraché au Real Madrid par Manchester City contre 41 M€. Trois investissements très lourds, mais qui, à l’exception de l’ex-Merengue, sont en passe de devenir plus rentables. En attendant de voir Berbatov trouver son rythme de croisière (3 buts seulement en 15 matches), Daniel Alves s’est déjà imposé sur le flanc droit du Barça et prouve qu’il est bien actuellement le meilleur latéral droit du monde grâce à sa faculté à apporter le surnombre lors des phases offensives.

Au rayon des bonnes affaires de 2008, quatre joueurs apparaissent en tête de liste, si on compare la somme investie par rapport au standing des joueurs. Là encore, deux Brésiliens sont à l’honneur : Ronaldinho et Deco. Le premier, donné fini pour le football et banni à Barcelone, a été acheté par le Milan AC pour seulement 21 M€. Une somme certes non négligeable, mais qui pouvait se douter qu’après avoir rejoint la Catalogne contre 30 M€, Ronaldinho serait un des transferts les moins rentables du Barça ? Idem pour Deco. Recruté pour 15 M€, l’ancien milieu du FC Porto a lui aussi été d’une certaine manière poussé vers la sortie par des Blaugrana qui ont décidément fait un beau cadeau à Chelsea en ne demandant que 10 M€. Titulaire à Stamford Bridge, le Brésilien naturalisé portugais vaut aujourd’hui bien plus que ce prix.



Makélélé, Giuly et Cissé les grands acteurs de la Ligue 1

Les deux autres bonnes affaires sont aussi à mettre à l’actif du Paris Saint-Germain. En déboursant zéro euro pour Claude Makélélé et Ludovic Giuly, le club de la capitale a su insuffler l’expérience du très haut niveau de ces deux ex-internationaux tricolore. Si leurs performances ne sont pas toujours à la hauteur des attentes, ils ont indéniablement apporté le plein de confiance à un groupe traumatisé par deux ans de lutte pour le maintien. Enfin, du côté des surprises, là encore Paris est à l’honneur avec le départ inattendu de David N’Gog à Liverpool.

Parti pour 1,5 M€ l’attaquant des Reds a préféré tenter de s’imposer chez un grand d’Europe alors qu’il n’a pas percé dans son club formateur. Marseille n’est toutefois pas en reste puisqu’avec le prêt de Djibril Cissé à Sunderland, l’OM s’est peut-être tiré une balle dans le pied qui risque bien de l’handicaper pour le reste de la saison. Meilleur buteur olympien lors de la présaison, Cissé n’a pas eu les faveurs de Gerets qui lui a préféré Mamadou Niang. Un choix qui ne s’avère pas payant quand on voit maintenant les difficultés rencontrées par Marseille pour engager un attaquant capable de pallier la Niang dépendance.

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