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À l’heure où les recruteurs de Ligue 1 s’activent pour se montrer les plus performants possible lors du mercato hivernal, certains se sont déjà illustrés en dénichant la pépite inattendue. Tellement improbable que personne ne se souvient qu’elle a porté le maillot du club. Flops avérés, ces joueurs totalement méconnus ont été des paris pas vraiment réussis. Incapables de s’adapter à un nouveau mode de vie ou victimes du très périlleux recrutement sur cassette, ils ont marqué l’histoire de la Ligue 1.

Everton (22 ans, BRE, passé par le PSG)

Manchester City a son Robinho, le PSG a eu son Robigneau. Arrivé lors du mercato hivernal 2008, Erverton Leandro Dos Santos Pino de son vrai nom a été l’un des bides les plus complets du recrutement parisien. Acheté pour la modique somme de 2 M€, l’attaquant brésilien avait les petits plats dans les grands lors de sa signature en déclarant que son style de jeu ressemblait à celui du neo Citizen.

Mal lui en a pris puisque si son compatriote affiche déjà 7 buts en 10 matchs à son compteur, Everton n’a toujours pas trouvé le chemin des filets depuis près d’un an. Lié avec le club de la capitale jusqu’en 2012, le joueur est actuellement prêté à Fluminense où il semble avoir retrouvé quelque peu de crédit auprès de son entraîneur. « Son implication pour l’équipe est incroyable. Il a le sens du sacrifice. » Mais toujours pas celui du but visiblement.

Bostjan Cesar (26 ans, SLO, OM)

Recruté durant l’été 2005 pour 2,5 M€, le Slovène était censé apporter de la présence physique dans la défense marseillaise de par son gabarit plus qu’imposant (1,91m, 88kg). Cadre de la sélection nationale de Slovénie, l’Olympien ne fait pas vraiment partie des murs de l’OM. Réduit à disputer uniquement les rencontres avec sa sélection, Cesar n’a pas eu la gloire si souvent associée à son nom.

De 2005 à 2007, il n’a joué que 24 matchs. Prêté la saison suivante à WBA, il ne saisit pas cette opportunité pour rebondir. Malgré une option d’achat fixée à 1 M€, le club anglais ne la lève pas. Mis de côté par Erik Gerets, le Slovène attend patiemment sa fin de contrat qui interviendra en juin prochain.

Michael Gravgaard (30 ans, DAN, Nantes)

Remise au goût du jour par les Manceaux Helstad et Stromstad, la filière scandinave n’a pas rencontré le même succès partout. Si les deux Norvégiens du MUC sont parfaits dans le costume des révélations, le Danois du FCN joue plutôt le rôle du boulet. Surnommé Copenhagen Air Force lors de ses passages à Copenhague (2005/2008), l’international danois fait partie des erreurs de casting des Canaris qui ont déboursé 3 M€ pour se l’offrir.

Possédant certes un gabarit assez costaud (1,87m, 88 kg), le défenseur s’est souvent fait humilier à cause de sa lenteur. Lui qui a failli rejoindre l’OM en 2007, Gravgaard reste toutefois un titulaire au sein de l’arrière-garde nantaise qui a déjà encaissé 22 buts en 14 rencontres.

Pavel Fort (25 ans, CZE, Toulouse)

Considéré comme l’un des grands espoirs du football tchèque, Pavel Fort (photo) déçoit. Recruté en 2007, le Tchèque n’a toujours pas inscrit le moindre but avec le Téfécé. À son arrivée, les dirigeants toulousains connaissaient déjà les risques encourus, mais ils n’en ont pas tenu compte. Plus éloquent encore, l’interview que FootMercato avait réalisé avec Élie Baup (voir article).

L’ancien coach des Pitchouns se montrait sans concession avec sa recrue de l’époque. « Au niveau de Fort, j’avais discuté avec pas mal de spécialistes comme Ivan Hasek avant son arrivée et ils m’avaient dit que son adaptation allait être difficile. Bon on l’a pris quand même... » Prêté l’an passé au FC Bruxelles, il n’a marqué que deux buts.

Gonzalo Vargas (27 ans, URU, passé par Monaco)

Arrivé sur le Rocher en 2006 avec le statut de serial buteur du championnat argentin (22 buts en 37 rencontres), Gonzalo Vargas, est ressorti du championnat avec celui de serial remplaçant. Huit petits matchs (0 but) avec l’ASM et quatre avec Sochaux et puis s’en va. Incapable de s’adapter à la Ligue 1, l’Uruguayen n’a pas su remplacer Chevanton. Prêté au club mexicain de l’Atlas, il ne devrait pas revenir en Europe.

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