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La Ligue 1 sera-t-elle lésée dans ce mercato ? Rien n’est à exclure. Pour rappel, dans un marché des transferts hivernal où trouver la recrue idoine n’est pas chose aisée, la majeure partie des clubs européens a jusqu’au 31 janvier minuit pour boucler sa campagne de recrutement.

Si le nombre des renforts engagés n’est pas aussi élevé que ceux du mercato estival, nos clubs hexagonaux doivent toutefois faire vite. Par exemple, l’Olympique de Marseille a conclu les arrivées de Brandão et de Wiltord autour de la mi-janvier. Mais d’autres préfèrent jouer la montre et attendre les ultimes minutes pour espérer sauter sur des dossiers de joueurs prêts à partir à prix réduit.

Face à ce rush habituel du 31, certains championnats sont toutefois avantagés. Si la Ligue 1, la Liga et la Bundesliga referment cette fenêtre hivernale au dernier jour du mois de janvier, deux ligues majeures jouent les prolongations : la Premier League et la Serie A. Prétextant une histoire de calendrier, les formations anglaises et italiennes se verront donc accorder deux jours de plus pour réaliser leurs derniers transferts. Le 31 janvier et le 1er février tombant un samedi et un dimanche, ces derniers ne veulent pas que leurs dirigeants de club aient à gérer le match de championnat de leur équipe et la gestion des transferts.



Une mesure idéale pour la richissime Premier League

Une décision étrange qui surprend par son manque de communication entre ces pays européens. En effet, comment laisser deux championnats majeurs, où leurs plus grosses équipes luttent pour des sacres continentaux, se renforcer au détriment de ligues supposées plus faibles comme la Ligue 1 ? Car si la Liga, à part les clubs plus modestes, ne devrait pas trop souffrir de cette mesure, la Ligue 1 n’est à l’abri de rien.

Pour exemple, la gestion d’un cas comme Péguy Luyindula. Même s’il est difficile de concevoir que le PSG laisse partir son attaquant après le 31 janvier sans avoir recruté de renforts au préalable, si cela devait se produire malgré tout, les conséquences pour le club parisien seraient terribles. Autre cas similaire : celui du Rennais Stéphane M’Bia, fortement courtisé par Newcastle. Comment le Stade Rennais réagira si une offre exceptionnelle se présente le 1er ou le 2 février au matin ? Nul ne le sait, mais le risque existe, surtout face à une Premier League dotée d’une incroyable puissance financière.

En clair, si ces deux jours de rab pourraient ne pas avoir de conséquences préjudiciables en terme d’arrivée, c’est bien du côté des départs de joueurs où nos clubs risquent d’avoir à lutter. Alors que le mercato s’apprête à entrer dans sa dernière semaine, il va falloir bien gérer ce sprint final.

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