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C’est la théorie du double tranchant. On a encore pu le constater cette saison, le fait de recruter lors du mercato hivernal peut avoir des conséquences diverses.
L’adaptation au nouvel environnement, au système de jeu, aux conditions de vie, la barrière de la langue, le spectre de la relégation… tous ces paramètres font qu’un joueur transféré durant le mercato hivernal a désormais beaucoup de chances de chercher un nouveau club six mois plus tard.

Le pari est donc osé. Cette saison, un club comme Lyon a par exemple réussi un joli coup en accueillant Jean-Alain Boumsong, alors que d’autres équipes ont connu la déconvenue de voir leurs espoirs s’envoler devant les performances de leurs recrues.
Gros plan sur deux clubs et quatre joueurs sur le départ.

PSG : Williamis Souza - Leandro Everton

Les supporters parisiens attendaient Yoan Gouffran voire Fred, ils ont eu droit à Williamis Souza (28 ans) (Photo) et Leandro Everton (21 ans), tous deux recommandés par l’ancien prince du Parc, le Brésilien Valdo.

Choix par dépit ou bonne affaire ? Le terrain a tranché. Inconnus à leur arrivée dans la capitale en janvier dernier, les deux Sud-Américains suscitaient les interrogations des observateurs qui s’étonnaient de ce recrutement de dernière minute. Les doutes se sont très vite dissipés. Jamais dans le bon tempo, décevants, les Brésiliens n’ont pas apporté la plus-value attendue et ont vite été mis aux oubliettes.

Bien qu’il n’ait pu s’opposer à l’arrivée de ces deux joueurs, Paul Le Guen avait pourtant clairement fait savoir à son président qu’il aurait préféré ne recruter personne plutôt que de débourser 6 M€ (4 M€ pour Souza, 2 M€ pour Everton) pour des joueurs qui n’avaient aucune expérience en Europe. Aujourd’hui, Souza est proche d’un retour au pays (Gremio Porto Alegre) et Everton devrait être prêté, Paul Le Guen ne comptant pas sur lui.

Lens : Nadir Belhadj - Toifilou Maoulida

Le cas des deux joueurs lensois est différent de celui des Brésiliens du PSG. Arrivés cet hiver alors que les Sangs et Or avaient perdu pied depuis longtemps, le latéral gauche et l’attaquant ont connu la relégation. Leur départ semble aujourd’hui s’imposer comme une évidence dans leur plan de carrière.

Débarqué dans le Nord pour 3,6 M€ après avoir vécu 6 mois à Lyon dans l’ombre de Fabio Grosso, Nadir Belhadj avait à cœur de bien faire pour son retour dans son club formateur. Très vite, l’ancien Sedanais s’impose dans le couloir gauche et retrouve du temps de jeu. Son apport offensif et ses centres lui permettent de tirer son épingle du jeu et d’envisager une destination plus glamour que la Ligue 2. Annoncé sur le départ depuis la reprise de l’entraînement, le nordiste suscite l’intérêt : Bordeaux, Monaco, la Juventus, Portsmouth, le Celtic Glasgow, le Borussia Dortmund et le Panathinaïkos se seraient renseignés sur son cas.

Arrivé d’Auxerre lors du mercato hivernal, Maoulida s’est lui aussi relancé à Lens. Auteur de 5 buts en championnat, sa polyvalence aura été son principal atout. Ailier, attaquant de pointe ou de soutien, l’homme aux bandelettes peut jouer sur toute la ligne d’attaque. Lorient serait très intéressé par son profil. S’il rejoint les Merlus, Toifilou Maoulida connaîtra le huitième club de Ligue 1 de sa carrière, après Montpellier, Rennes, Metz, Monaco, Marseille, Auxerre et Lens.

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