22 Octobre 2009 : Mercato PSG : Leproux joue cartes sur table

Dimanche prochain, Robin Leproux, l’actuel président du Paris Saint-Germain va vivre son tout premier Clasico face à l’Olympique de Marseille. Un baptême du feu d’autant plus passionnant quand on sait que les Franciliens vont devoir aller faire un résultat au Vélodrome pour sortir d’une spirale négative qui dure depuis plus d’un mois (le PSG n’a plus gagné en championnat de puis le 13 septembre). Si l’ancien patron des Rouge-et-Bleu, Charles Villeneuve, avait vécu à Marseille le meilleur moment de sa courte expérience) à la tête du club de la capitale (Paris s’était imposé 4-2 l’an passé), Leproux espère bien en faire de même.

« D’abord, on n’envisage pas la défaite à Marseille. On y va pour gagner. Si on n’a pas le résultat qu’on espère, ce ne sera pas une raison pour être en crise », a-t-il déclaré au Parisien. Si la motivation d’aller s’imposer sur la Canebière est présente, le nouveau taulier francilien est ensuite revenu sur d’autres sujets sensibles : les finances du club et le mercato. Ces dernières années, Paris a tenté de recruter des joueurs d’expérience à prix réduit afin de pallier le plus possible la différence de moyens vis-à-vis des autres grands de Ligue 1. Une politique qui a jusqu’à présent été un succès, mais qu’en sera-t-il, quand il faudra déjà l’été prochain commencer à remplacer une partie de ses cadres vieillissants ? À plus court terme, Paris peut-il se renforcer dès cet hiver, surtout si un joueur comme Hoarau tarde à revenir ?

S’il n’exclut pas une ou plusieurs arrivées, Leproux ne cache pas qu’il ne faudra pas s’attendre à des miracles. « Antoine (Kombouaré) et moi avons accepté nos jobs en connaissant le périmètre budgétaire du club. Les règles du jeu étaient claires. Ce serait malhonnête de dire qu’on ne peut pas travailler si on ne nous paie pas deux joueurs de plus. En outre, le groupe a prouvé qu’il pouvait être très performant, il peut nous permettre d’atteindre nos objectifs. (Interrogé sur l’absence de recrues hivernales) Je n’ai pas dit ça. Pour le moment, on fait confiance au groupe. »