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N’est pas Thierry Henry qui veut. Alors que le Français a réussi un retour triomphal avec Arsenal pour seulement quelques semaines, Michael Ballack ne vit pas de moments de gloire avec le Bayer Leverkusen, club qu’il a retrouvé il ya un an et demi après y avoir évolué entre 1999 et 2002. « Lorsque nous avons recruté Michael il y a un an et demi, nous avions de grands espoirs. Mais il s’agit d’un échec cuisant. Son attitude me déçoit. J’attendais beaucoup plus de sa part », a ainsi lâché le président du Bayer, Wolfgang Holzhäuser. Critiqué également par la presse allemande, Ballack avait décidé de ne plus s’adresser aux médias de son pays natal.

Par contre, il a accepté de se confier à L’Équipe, pour confier ses états d’âme. « Je veille à rester serein, loyal, ce qui est difficile. Il y a énormément de polémiques autour de ma personne. Il faut faire avec. J’ai montré un bon niveau de jeu lors de la première partie de saison. C’est ce qui m’importe le plus », explique-t-il. À la fin de son aventure à Chelsea, il a choisi de revenir dans son club de cœur. Aujourd’hui, il peut le regretter.

« Tout ce que je peux dire, c’est que, lorsque j’ai quitté Chelsea pour Leverkusen, en juillet 2010, c’était le choix du cœur. J’avais gardé d’excellents souvenirs de mon premier passage, et les supporters étaient derrière moi. Mais les temps ont changé, les dirigeants ne sont plus les mêmes. Dans quelques semaines, ce chapitre sera clos, car il est évident que je ne prolongerai pas (son contrat expire le 30 juin). Le plus important est de n’avoir rien à me reprocher. Je n’ai aucun regret par rapport à mon attitude. Lorsque je reste sur le banc, on en fait tout un drame, mais moi, je n’y peux strictement rien. Je veux honorer mon contrat et partir la tête haute », affirme-t-il. Désireux de continuer à jouer après juin, il espère bien trouver un dernier challenge. « À trente-cinq ans, je me sens au sommet physiquement. » Pas sûr que cela suffise à convaincre d’éventuels clubs intéressés.

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