31 Mars 2012 : Milan Bisevac, l'inattendu sauveur de la maison PSG ?

Lorsqu’il est arrivé au Paris SG l’été dernier, de nombreux observateurs se sont demandé si Milan Bisevac (28 ans) ne prenait pas un énorme risque pour sa carrière. Recrue estampillée Antoine Kombouaré, le défenseur serbe a assisté à l’arrivée d’une armada de nouveaux joueurs dont plusieurs très expérimentés à son poste (Lugano et Alex) sous l’impulsion de Leonardo et QSI. Pour autant, à force de travail, il a convaincu le nouveau coach Carlo Ancelotti de lui donner sa chance... au poste de latéral droit. Un changement qui ne le dérange pas vraiment.

« Ce n’est ni spécial ni nouveau pour moi. J’essaie de bien faire les efforts pour m’adapter aux caractéristiques de ce poste. Je le connais un peu car j’ai joué arrière droit avec les Espoirs serbes et à Lens. C’est complétement différent (du poste de défenseur central). Quand j’évolue sur un côté, je pense déjà à bien défendre et après j’essaie d’apporter offensivement. Le coach veut des latéraux qui jouent très haut. Pour moi, il faut faire simple et pas compliqué », a-t-il expliqué au Parisien. Pour autant, l’ancien pensionnaire de VA pourrait bien faire son retour dans l’axe ce soir à Nancy (30e journée), aux dépens de son ami Mamadou Sakho.

« Mamadou, je l’adore ! Aussi bien comme joueur que comme homme. Il a d’énormes qualités, il faut juste qu’il progresse encore un peu mentalement », a-t-il jugé avant de se dire prêt à se battre pour renforcer la solidité de l’arrière-garde des Rouge-et-Bleu si on fait appel à lui. « On a pris 14 buts lors de nos 7 derniers matches. Il faut que cela cesse. On fait trop d’erreurs de concentration. On peut perdre des duels, mais on ne peut pas laisser un adversaire seul dans la surface par manque d’attention. (...) C’est à nous les joueurs de prendre nos responsabilités. Nous avons les clés », a-t-il lâché.

Le natif de Kosovska Mitrovica veut aller chercher le titre et croit en son équipe. « On sait ce que l’on doit faire pour finir champion. On a une belle équipe pour l’être, mais on ne peut pas remporter nos 38 matches. (...) Il nous reste 9 matches, ça va vite passer. On est dans la dernière ligne droite, c’est comme un 100 mètres. À nous de ne plus faire d’erreur. (...) On sait que personne ne nous fera de cadeaux », a-t-il conclu. Prédestiné à jouer les seconds rôles, Milan Bisevac sera peut-être l’un des acteurs principaux de la fin de saison du PSG. S’il est aligné dans l’axe ce soir et que Paris ne prend pas de but, c’est bien possible. Décidément, rien n’est jamais écrit à l’avance en football...