17 Novembre 2008 : Mourinho plus italien que jamais

Jose Mourinho a quand même un sacré culot. Il avait signé son arrivée en Italie par quelques déclarations fracassantes à l’encontre de ses collègues transalpins, notamment Claudio Ranieri et Carlo Ancelotti (voir article). Désormais, le ton est différent, à l’image de son intervention lors de la remise du « Banc d’or » aujourd’hui à Florence.

« Même si cela ne paraît pas, je me sens un des vôtres », a osé le Special One. Avant de se muer en VRP de luxe pour la Serie A. « Et je dois dire qu’à l’étranger, c’est un produit qui ne plaît pas, qui arrive derrière la Premier League et la Liga. Au Portugal, ma famille doit attendre minuit pour voir une rencontre de l’Inter tandis que des matches comme Getafe-Valladolid sont diffusés avant. »

À croire que le Portugais a pris quelques leçons de business avec Roman Abramovitch du temps où il entraînait Chelsea. « Dans les pays asiatiques, il (le championnat italien) n’est pas beaucoup vendu. C’est quelque chose dont nous devons nous occuper pour le futur ». Une victoire en Ligue des Champions avec l’Inter ne serait-il pas le meilleur moyen ?