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Après une saison bien terne en L1, Nancy cherche à se rassurer la saison prochaine. En marge de la signature de Reynald Lemaître, le président Jacques Rousselot a avoué à l’agence Reuters que « des discussions [ont] été engagées avec le milieu de terrain monégasque Camel Meriem ». En fin de contrat à Monaco, le joueur est libre de s’engager où il le souhaite.

Pourtant, ce n’est pas l’embouteillage autour du joueur. À 29 ans, Meriem n’a jamais su confirmer durablement les espoirs placés en lui, malgré un début de carrière très prometteur, du côté de Sochaux. En quatre saisons dans le Doubs, sa technique et sa créativité permettent à son club de monter en Ligue 1 au début des années 2000. En janvier 2002, il quitte son club formateur pour tenter l’aventure à Bordeaux, avec l’étiquette du nouveau Zidane. Un héritage très lourd qui pèse sur ses prestations lors de sa première saison complète sous ses nouvelles couleurs. Bordeaux décide alors de le prêter à l’OM. Bonne pioche pour les Marseillais ! En compagnie de Didier Drogba, il permet à Marseille de se hisser en finale de la Coupe UEFA en 2004. On pense alors que la carrière du joueur va définitivement décoller. Mais malgré une saison pleine avec Bordeaux (31 titularisations) et 3 sélections en équipe de France, Meriem ne confirme pas les espoirs nés à Marseille.

À un an de la Coupe du Monde, il décide de rallier Monaco. Sa première saison sur le Rocher n’est pas exceptionnelle et le joueur n’est pas sélectionné par Raymond Domenech pour le Mondial en Allemagne. Depuis, ses performances inégales avec les Rouges et Blancs lui attirent l’inimitié des quelques supporters monégasques, qui le surnomment “Casper”. Lors du renouvellement de son contrat qui se termine en 2009, Monaco lui propose un salaire très inférieur à celui qu’il perçoit. Las, il décide de ne pas prolonger son contrat. Malgré l’intérêt de Bolton il y a quelques mois, le joueur tenterait de se relancer en Lorraine.

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