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Et bien voilà, Alan Pardew donne enfin vraiment sa chance à Hatem Ben Arfa. Et ça marche ! Hier après-midi, sur la pelouse de West Bromwich Albion, l’international français a livré un match fantastique, avec à la clé un but sensationnel et deux passes décisives pour une victoire de Newcastle (3-1). Logiquement désigné homme du match, Ben Arfa a brillé de mille feux.

« Vous avez besoin de joueurs exceptionnels pour gagner des matches ici, et notre meilleur joueur a fait un pas avant aujourd’hui. Hatem Ben Arfa était vraiment intenable, certaines de ses courses étaient incroyables », a réagi son entraîneur à la fin de la rencontre. Il peut se féliciter de la performance du Français, mais il peut s’en vouloir également d’avoir mis si longtemps à l’incorporer dans son système de jeu.

Car, jusque-là entre Pardew et Ben Arfa, c’était « je t’aime moi non plus ». S’il reconnaissait les qualités techniques de l’ancien Lyonnais, l’entraîneur des Magpies lui réclamait plus de régularité. Surtout, il échouait à l’installer dans son 4-4-2, qu’il faisait évoluer en 4-5-1 lorsqu’il voulait y placer Ben Arfa. Hier, comme lors de la dernière rencontre, le Français a été titularisé sur l’aile droite, un poste occupé en première partie de saison par Obertan, pourtant beaucoup moins convaincant que son compatriote.

En pleine possession de ses moyens physiques, Hatem Ben Arfa s’est régalé, enchaînant débordements et dédoublements, jouant avec justesse et combinant régulièrement avec Demba Ba et Papiss Cissé, le bénéficiaire de ses deux passes décisives. Un récital que Laurent Blanc n’aura sûrement pas manqué. Il reste à Ben Arfa huit matches de Premier pour entretenir la flamme et rêver à une sélection pour l’Euro 2012.

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