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Plus qu’une rencontre classique, le match Nice-Lyon avait des allures de revanche pour deux Aiglons, Anthony Mounier et Loïc Rémy. Le premier vient de rallier la Côte d’Azur après avoir longtemps été bloqué par l’OL, tandis que le second a trouvé à Nice depuis l’été 2008 le temps de jeu qui lui faisait défaut à Gerland. En se montrant décisif (une passe décisive, un but), Rémy a mis les Aiglons sur les bons rails et a joué un mauvais tour à son club formateur.

« J’étais surmotivé, peut-être plus que mes coéquipiers. Je n’ai pas pu évoluer là-bas comme je l’aurais souhaité et j’ai eu du mal à avaler mon départ, en 2008, mais je n’étais pas revanchard par rapport à quoi que ce soit », avoue-t-il dans les colonnes de L’Equipe. « Maintenant, j’ai marqué mon cinquième but de la saison, je suis en pleine possession de mes moyens. » Critiqué au début de la saison, Rémy admet aujourd’hui ne pas avoir su aider son équipe à relever la tête dans les matches mal embarqués.

« J’avais tendance à baisser les bras très rapidement quand on prenait des buts et ça, il ne faut pas. Je me dois de tirer le groupe vers le haut », lâche-t-il. Replacé à droite par son entraîneur Didier Ollé-Nicolle, il a retrouvé tout son allant et il occupe désormais la troisième place du classement des buteurs, en compagnie de Gyan et Hadji. Avec une moyenne d’un but tous les deux matches, Rémy démontre semaine après semaine qu’il peut faire partie des tout meilleurs attaquants de la Ligue 1.

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