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Alors que le PSG et Nantes monopolisent les médias dans la course au maintient et que Troyes, Sedan et Valenciennes étaient 3 clubs prévisibles, voici que le club lorrain pointe doucement mais surement son nez dans les profondeurs du classement sans faire de vagues.
Un temps dauphin de Lyon (2e et 12e journée), l’ASNL chute inexorablement vers les places de relégables depuis le mois de décembre. 7e en décembre, 9e en janvier, 12e en février, 14e en mars, 15e aujourd’hui avec un match en moins à disputer à Bordeaux le 18 avril, face à des Girondins en lutte pour l’Europe ( !), les joueurs de Pablo Correa n’ont plus gagné depuis 7 journées (4 défaites - 3 nuls).

Beaucoup plus locace dans la première partie de championnat alors qu’il se voyait déjà affronter Chelsea, le Barça ou le Milan AC en Ligue des Champions la saison prochaine, l’entraineur uruguayen fait désormais profil bas et semble s’attacher aujourd’hui à ne pas être la risée du championnat en étant finalement relégué le 26 mai prochain. Même si Nantes et Troyes semblent en mauvaise posture pour le maintient, le danger est là.
Avec le net regain de forme du PSG, et l’incroyable remontée sedannaise (invaincus depuis 6 journées soit 12 points en 2 mois), les Nancéiens ont du soucis à se faire. Ils vont devoir négocier des matchs délicats contre des concurrents directs : à Troyes, et à Marcel-Picot contre Valenciennes et Nice. La spirale de la défaite enclenchée, il leur faudra deux victoires à domicile contre ces équipes sans quoi la Ligue 2 leur tendra les bras.

Même si la descente de Nancy reste improbable, ce parcours catastrophique depuis 4 mois est une énorme surprise, et montre que se maintenir dans les hauteurs du classement n’est pas une mince affaire en Ligue 1, surtout quand on se laisse emballer par de bons résultats en début de saison...

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