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Environ six mois d’intervalle. C’est le temps qu’il existe entre les deux périodes de mercato, hivernale et estivale. Si pour la première citée l’Olympique Lyonnais cherche encore ses perles rares, la situation était inverse l’été dernier. La formation rhodanienne avait su flairer les bons coups d’entrée de jeu, voire dès le mois de janvier, se renforçant de la meilleure des façons et s’évitant une agitation assurée durant la grande foire aux joueurs.

Lloris et Ederson, entre autres, les deux anciens niçois, sont venus tenter leur chance du côté de Gerland et ont réalisé une belle première partie de saison. On ne peut pas en dire de même de Jean II Makoun, qui, même s’il a participé à 20 rencontres de championnat sur les 21 disputées, ne retrouve pas le jeu qui faisait de lui l’un des meilleurs éléments du Losc l’an passé.

D’ailleurs, pour la première fois de la saison, l’international camerounais n’est pas entré en jeu le week-end dernier à Grenoble, ce qui n’a pas échappé au regard des observateurs les plus attentifs. Subitement, certains d’entre eux sont montés au créneau, assurant que le Lion indomptable avait perdu sa place dans l’esprit de Claude Puel. Dans une interview accordée au Progrès, le joueur a tenu à remettre les choses au clair, histoire de faire taire tous ses détracteurs.

« J’avais très envie de jouer, mais la concurrence existe. Il faut savoir accepter les choix de l’entraîneur. Après, dans le jeu, quand ça tourne moins bien, il y a des choses que l’on remarque plus. Mais moi, je ne cherche pas mon deuxième souffle, je continue à me donner à fond et je ne veux pas commencer à croire que j’ai perdu ma place. Je dois simplement retrouver mon jeu ».

Acheté près de 14 M€ lors de l’intersaison dernière, Jean II Makoun peine à confirmer pleinement son rendement. Mais cela se traduit aussi par le fait que ce dernier n’a pas eu le temps de souffler cette saison, étant quasiment aligné lors de chaque rencontre. La seconde partie de championnat devrait toutefois lui permettre de confirmer son talent et d’une fois pour toutes, clouer le bec aux plus pessimistes.

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