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Rares sont ceux qui sortent victorieux de Gerland. Hier soir, cet exploit a été réalisé par le quatrième de Ligue 2, le FC Metz. Les Grenats ont dévoilé un visage séduisant et ont largement mérité leur victoire (3-1). Mais comment ne pas focaliser sur la terne prestation lyonnaise ? En Ligue 1, l’OL ne s’est incliné qu’une seule fois, lourdement, face au Stade Rennais. Le point commun à ces deux revers ? Le turn-over appliqué ces soirs-là par Claude Puel.

À Rennes lors de la 8e journée, le coach lyonnais évoluait certes avec Karim Benzema, mais il avait tenté quelques coups comme la première titularisation de Kader Keita et la présence d’entrée du jeune Anthony Mounier ou encore de Frédéric Piquionne, plus voué à un statut de remplaçant. Le résultat s’est avéré cinglant (0-3). Avec son équipe bis, l’OL n’est plus le même. Rebelote la journée suivante à domicile face à Lille où les Gones ont arraché un nul providentiel (2-2) en partie grâce à la rentrée de Benzema à l’heure de jeu.

Lyon compte dans son effectif professionnel pas moins de 30 joueurs, dont 17 internationaux. Avec de tels moyens, difficile de croire que l’équipe bis a un niveau si inférieur. La soirée d’hier démontre une nouvelle fois que l’équilibre de la formation lyonnaise est bien fragile. Entre les erreurs grossières de cadres comme Grosso ou Cris, les ratés du jeune Faure, et le comportement limite de Keita à sa sortie du terrain, la cohésion du groupe ne s’est jamais ressentie. Les remplaçants habituels ont ruiné leurs chances dans une compétition faite pour eux et ne risquent pas de chambouler la hiérarchie. « On perd ensemble et on gagne ensemble. Ce soir, on a tous perdu, joueurs, staff, etc... Et ce sera le mot de la fin ! », s’est borné à dire Claude Puel à la fin du match. Il n’en pense surement pas moins.

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