4 Janvier 2009 : OL : la première polémique de l'année

Lyon devra attendre pour remettre son titre en jeu. Prévu pour hier soir, la rencontre de Coupe de France opposant les Gones à Concarneau a finalement été annulée en raison de l’impraticabilité du terrain.

Une décision qui a débouché sur une forte polémique. D’un côté, l’arbitre campe sur ses positions et avance, dans le Télégramme, la sécurité des joueurs comme explication à l’annulation de la rencontre. « J’ai pris le temps de discuter avec les entraîneurs et les joueurs, mais, en mon for intérieur, c’était la seule décision possible. J’ai hésité. Et pesé le pour et le contre. Mais les conditions atmosphériques ne permettaient pas d’assurer la sécurité des joueurs qui est la première prérogative d’un arbitre. Il était hors de question qu’un joueur se blesse en tombant sur ce terrain bitumé. Assurer la sécurité d’un joueur amateur de Concarneau est aussi important que celle d’un professionnel lyonnais, car le Concarnois a un travail à assurer en dehors du foot ».

De l’autre Christophe Nicolas, joueur de la formation de CFA 2, accuse l’arbitre de s’être fait dicté sa décision par les Lyonnais. « Pour moi, c’est encore le grand club lyonnais qui décide. Déjà, avant le match, on a vu Juninho aller parler avec l’arbitre sur le terrain, quelques secondes après une discussion de Puel avec l’arbitre, et comme par hasard, dix minutes après, refus du match. Nous, on est passé après, en troisième position... Tous les matchs se jouent ce soir en Bretagne, je ne vois pas pourquoi ici ça ne joue pas, voilà c’est tout, mais on les battra au prochain coup » lâche-t-il au journal breton.

D’un point de vue strictement pratique, le règlement veut qu’un match reporté se joue le lendemain après-midi. Toutefois, l’arbitre du soir jugeait à 95% les risques d’annulation définitive de la rencontre ce qui reporterait la confrontation à une date ultérieure, fixée par la commission centrale de la Coupe de France, lundi.