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Un but de retard à remonter à 10 contre 11 pour une place en demi-finale de la Coupe de la Ligue : mercredi soir, l’Olympique Lyonnais a su relever ce défi face au champion de France en titre au terme d’une soirée que Gerland n’oubliera pas de sitôt. Avec abnégation, courage et solidarité, les hommes de Rémi Garde ont démontré un visage que Claude Puel aurait aimé voir bien plus souvent durant son règne sur le banc de touche. Car, disons-le clairement, le passage de Puel n’a toujours pas été digéré par la direction rhodanienne et plus particulièrement Bernard Lacombe.

Interrogé sur le sujet dans les colonnes du Midi Libre, le conseiller du président Jean-Michel Aulas a eu la dent dure contre le technicien français. « Elle (ndlr : la page Claude Puel) est d’autant plus facile à tourner que les gens n’étaient pas heureux. Aujourd’hui, il y a des sourires, les joueurs viennent aux entraînements avec la “banane”. (…)Il a voulu tout changer dans un club qui venait de remporter sept titres consécutifs. Il était bourré de certitudes et n’en démordait pas. Parfois, cela devient dangereux, les certitudes... On change les choses dans un club qui va mal, pas lorsque l’on nage dans le bonheur », a tancé Lacombe, qui était pourtant aux côtés de Puel au cours de sa mission.

Annoncé comme une saison de transition, l’exercice 2011-2012 est déjà vécu comme un succès. « L’OL est redevenu une vraie famille, avec des gens comme Bruno Génésio, Joël Bats ou Gérald Baticle qui vient de nous rejoindre. On ne connaît pas l’issue de la saison, mais Rémi a déjà gagné son pari. (…) On est encore en course dans toutes les compétitions, c’est déjà pas mal. Gagner un trophée serait fabuleux ». Retrouver la sérénité était l’objectif principal et il a été atteint. Aujourd’hui, l’OL est à deux matches d’un premier titre depuis 2008 et toujours en course pour une qualification en Ligue des Champions. Pas la peine d’en demander plus pour Bernard Lacombe.

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