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Championne d’Europe des moins de 19 ans en 2010, quatrième du Mondial des moins de 20 ans en 2011 : la génération 1991 s’annonce comme l’une des plus prometteuses du football français. Seulement, tous ses joueurs ne disposent pas encore d’un statut affirmé en club. Le capitaine Gueïda Fofana (20 ans) en est le parfait exemple. Indiscutable en sélection, le milieu de terrain est loin de connaître le même sort à l’Olympique Lyonnais, barré par la concurrence. L’ancien taulier du Havre ne se plaint pourtant pas.

« C’est vrai que j’ai perdu du temps de jeu en décidant de m’engager avec Lyon, mais je n’allais pas rester toute ma vie au Havre, en L2. Je m’adapte, je regarde, j’apprends et je continue de progresser, notamment lors des entraînements. Le rythme est différent. Lyon, c’est le très haut niveau, c’est l’un des plus grands clubs français, un club qui compte sur la scène européenne », a-t-il expliqué à L’Équipe pour valider son choix avant d’espérer des lendemains qui chantent.

« La concurrence est importante. Je vais essayer de gagner en temps de jeu. (...) Mon bilan est plutôt encourageant. Je ne pensais pas autant jouer. Quand on veut avancer, il faut savoir se mettre en danger. Je n’ai jamais regretté ce choix. (...) Je ne suis pas du tout inquiet », a-t-il conclu. Sûr de sa force, Gueïda Fofana grandit tranquillement à l’ombre avant peut-être de briller en pleine lumière à l’avenir. En bon capitaine, il montrerait ainsi l’exemple à une génération 1991 qui pourrait bien continuer son petit bonhomme de chemin bien plus haut...

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